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Scandale du box des accusés au procès des attentats de Bruxelles: voici la nouvelle version dans laquelle les prévenus s'installeront bientôt

C'est le procès le plus attendu de ces dernières décennies en Belgique : le procès des attentats de Bruxelles devait démarrer il y a 7 semaines, mais tout a été interrompu en raison des box des accusés qui étaient jugés non conformes. Ils ont été modifiés à grands frais et le procès pourra enfin débuter dès le 5 décembre.

L'objet du litige: le box des accusés. Le voici désormais réaménagé, et ça change tout. Plus question d'être enfermés dans des cages en verre, le nouveau box permet de circuler et de respirer en sécurité. À partir du 5 décembre, les sept accusés détenus comparaîtront côte-à-côte dans un espèce d'aquarium semi-ouvert.

Une première ouverture leur permet de communiquer directement avec leurs avocats qui sont installés devant. Une deuxième ouverture, au-dessus de leur tête, leur permet de parler à la cour sans entraves. "À la fois il fallait respecter ces exigences de sécurité, c'est quand même un procès à haut risque", commente Anne Leclercq, porte-parole de la cour d'appel de Bruxelles. "Et puis, à la fois il fallait assurer les garanties qui sont prévues par la Convention européenne des droits de l'homme et qui exige que les accusés puissent communiquer librement avec leurs avocats et qu'ils puissent participer de manière effective au procès."

Des box précédent, les autorités n'ont gardé que le plancher. Coûts de ces travaux : quelque 250.000 euros. 7 semaines perdues, et des tonnes de papier pour convoquer, décommander, puis re-convoquer les jurés. Beaucoup d'énergie et d'argent dépensés. "C'est vrai, je peux partager vos constatations", admet Luc Hennart, porte-parole de la cour d'appel de Bruxelles. "Mais je suis un indécrottable optimiste, et je répète inlassablement que seul l'avenir est à perdre."

Ce départ-ci, nous assure-t-on, sera le bon. 1.000 candidats jurés ont été invités à l'audience de mercredi prochain. "C'est une opération qui présente une difficulté, mais dans l'état actuel des choses, quand je vois le nombre de candidats jurés qui ont été convoqués, la présidente a accordé environ 300 dispenses donc normalement nous aurons entre 500 et 700 personnes qui vont se présenter."

12 jurés effectifs et 24 suppléants seront retenus. Ils siègeront jusqu'au 30 juin, si tout va bien.

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