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Se procurer une carte SIM "anonymement" reste un jeu d'enfant

La législation qui doit veiller à ce que des criminels ne puissent plus se procurer de cartes SIM de manière anonyme est inefficace, selon le quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Le journal rapporte mercredi une enquête qu'il a réalisée, selon laquelle certains opérateurs acceptent même une copie de passeport d'un Belge décédé comme "identification" à l'achat.

L'IBPT (Institut belge des services postaux et des télécommunications) a déjà par le passé rappelé Lycamobile à l'ordre sur ce sujet, l'entreprise étant accusée d'être trop laxiste dans son application de ce règlement antiterroriste. "L'opérateur télécom britannique a même admis que des usagers pouvaient lier eux-même, via internet, une preuve d'identité à une carte SIM", ont indiqué des sources policières au journal HLN. "En mars, cette possibilité a été annulée, quand il est apparu que le milieu criminel en profitait. Depuis, l'enregistrement d'une carte SIM ne peut que se faire via les vendeurs". Mais il semblerait donc que, même dans ce cas, des abus ont lieu, selon Het Laatste Nieuws. Car ni les vendeurs, ni Lycamobile n'effectuent de contrôle. L'opérateur rejette la faute sur les premiers: "ils doivent veiller à ce que l'enregistrement se fasse selon les règles".

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