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Des actes de sabotage ont eu lieu cette nuit sur l’ensemble du réseau fluvial belge, soit sur une trentaine d’écluses à travers le pays. L’objectif était visiblement de paralyser le réseau. Objectif atteint. La remise en service de toutes les écluses n’a pu être possible que vers 19h00.
Les écluses de Marcinelle et d'Obourg ont été rouvertes, après avoir été vandalisées, a indiqué jeudi Yvon Loyaerts, responsable de la Direction générale opérationnelle de la mobilité et des voies hydrauliques. Une trentaine d'écluses ont été vandalisées en Wallonie dans la nuit de mercredi à jeudi, soit environ la moitié des équipements.
Deux types de dégradations ont été commises: de la glu a été apposée sur les serrures des locaux donnant accès aux postes de commandes des écluses et des câbles électriques ou hydrauliques ont été sectionnés, explique Yvon Loyaerts.
Ce dernier qualifie les dégradations de "mineures", ce qui a permis aux réparations d'être rapidement menées et à la majorité des écluses de rouvrir dans un court laps de temps.
Les deux écluses qui posaient encore problème, celle d'Obourg, sur le canal Nimy-Blaton, et celle de Marcinelle, sur la Sambre, ont finalement été rouvertes jeudi en début de soirée, précise le directeur des voies hydrauliques.
Les dégâts seraient estimés à 100.000 euros, selon Benjamin Samyn, qui s’est rendu à l’écluse de Marcinelle.
Quelque 300 bateliers provenant de plusieurs pays européens ont manifesté jeudi à Bruxelles contre les prix bas et les normes européennes. Pascal Roland, président de Ons Recht/Notre Droit, une association de la batellerie belge, à l'initiative de la manifestation, dément un lien entre les deux événements. "Nous condamnons" les faits et "nous ne voyons pas l'intérêt" des bateliers à dégrader les écluses, souligne Pascal Roland.
