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Tueries du Brabant: tout savoir sur Jean-Marie Tinck, le suspect arrêté

Selon Sud Presse et la Dernière Heure, le suspect sous mandat d’arrêt s’appelle Jean-Marie Tinck. L’homme est bien connu de la justice puisqu’il a déjà fait de la prison par deux fois pour meurtres.

Jean-Marie Tinck est un Bruxellois originaire de Binche, marin et charpentier de formation, âgé de 67 ou 68 ans. Il s’est rendu coupable de multiples meurtres dans les années 80 à Bruxelles. Il a été condamné en 1981, incarcéré à la prison de Forest puis libéré, selon Sud Presse. Il a été condamné en 1983 et 1989 selon la Dernière Heure. "Il avait fait de la prison avant 83 et après 85", avait expliqué hier le procureur Christian De Valkeneer.

Meurtre d’un patron de café en 1991

Le 28 janvier 1991, il a récidivé. Il a alors tué Alain De Ridder, le patron du café Le Champlain rue Vanderkindere à Uccle, de plusieurs coups de couteau sur le coup de 2h15 du matin. Il passe aux aveux trois mois plus tard et se livre à la police, pris de remords selon lui. Il plaide la légitime défense et sera condamné en 1992 à 8 ans de prison, bénéficiant de la circonstance atténuante de la provocation. Laquelle? Il avait reproché au patron d'avoir "servi un Arabe" alors qu’on était en pleine guerre du Golfe, selon les quotidiens. Une bagarre s’en est suivie, Alain De Ridder perdant celle-ci mais se vengeant à leur retour dans le café en frappant Tinck au visage avec un verre et provoquant la réaction de celui-ci. Tinck a alors sorti son couteau pour poignarder De Ridder à de multiples reprises.

La justice le tenait en 1997

Concernant les faits pour lesquels il est aujourd’hui sous mandat d’arrêt, la justice le tenait déjà en 1997 mais avait dû le laisser filer. Décrit par les enquêteurs comme un Bruxellois à l’accent wallon lors du lancement de son avis de recherche avec portrait-robot en 1997, trois témoins l’avaient reconnu. Mais les analyse ADN (avec les technologies limitées de l’époque) n’avaient pas été concluantes. Aujourd’hui, la science devrait pouvoir le confondre. Il est actuellement sous mandat d’arrêt pour incendies et vols de voitures, braquages commis avec ces voitures et meurtres commis pour faciliter ces vols. Il est suspecté d’être un des coauteurs de la première vague de crimes, faits qu’il nie toujours, comme en 1997.

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