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Un homme suspecté de viol remis en liberté pour cause de... grèves des cheminots et gardiens de prison

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a remis en liberté provisoire mercredi un homme parce qu'il n'a pas pu être conduit au palais de justice à cause des grèves de la SNCB et des gardiens de prison. Kenny D., le prévenu, aurait en effet été en détention préventive plus d'un an, ce qui n'est permis qu'exceptionnellement, rapporte jeudi le quotidien Het Laatse Nieuws. L'information a été confirmée à Belga par l'avocat d'une des victimes.

L'homme, originaire de Hal, est poursuivi pour deux viols. Kenny D. aurait abusé sexuellement de sa petite amie de l'époque à plusieurs reprises sur une période de plus d'un an. Une deuxième femme aurait été abusée par le suspect le 27 août 2017 alors qu'elle rentrait chez elle après avoir passé la soirée à Hal. dans l'attente de son procès, il a été incarcéré à la prison de Forest. Lors de sa première comparution devant le tribunal, Kenny D. a demandé et a obtenu un report d'audience car il avait changé d'avocat. L'affaire a donc été reportée au 4 juillet. Le jour du procès, mercredi dernier, Kenny D. n'a pas pu être transféré de la prison de Forest en raison d'une grève des gardiens de prison. Le juge a donc fixé une nouvelle date de comparution, le 11 juillet. Cette audience n'a pas pu être maintenue en raison de la grève de la SNCB. Il n'y avait, en outre, pas assez de personnel disponible dans la prison et dans le palais de justice.

L'avocat du suspect a demandé une libération provisoire parce que son client est en détention provisoire depuis plus d'un an. Le tribunal a fait droit à cette requête. L'affaire a été une nouvelle fois reportée au 9 novembre.

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