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Voici le parcours de Salah Abdeslam lors des attaques du 13 novembre à Paris: il est l'unique survivant des commandos

Le procès de Salah Abdeslam pour sa participation à la fusillade de la rue du Dries, en mars 2016, débute ce lundi. Une fusillade qui s'est produite quatre mois après les attentats du 13 novembre à Paris. Des commandos qui ont semé la terreur en France, Salah Abdeslam est le seul survivant. Bref rappel du parcours de l'ex-fugitif n°1 lors de cette soirée meurtrière.

Nous sommes le 12 novembre 2015, il est 3h10 du matin à Molenbeek. Une caméra de surveillance saisit le moment où trois hommes passent. Il s'agit de Salah Abdeslam, de son frère Brahim et de Mohamed Abrini. Ils habitent à deux pas de là. Cette nuit-là, ils s'apprêtent à rejoindre une planque à Charleroi. Ils ont rendez-vous avec des Belges et des Français de retour de Syrie.

Le 12 novembre, toujours, en fin de journée, c'est en convoi que le groupe se rend dans la banlieue parisienne. Il garde le contact avec la Belgique, avec Mohamed Belkaïd, qui trouvera la mort dans la fusillade à la rue du Dries. C'est la fusillade pour laquelle est aujourd'hui jugé Salah Abdeslam.


Salah Abdeslam affirme qu'il voulait se faire exploser au Stade de France

Salah Abdeslam passe la nuit du 12 au 13 novembre dans un pavillon de Bobigny. C'est l'heure des derniers préparatifs. À 20h38, il prend le volant d'une Renault Clio et dépose les kamikazes au Stade de France.

Dans son premier interrogatoire, le seul où il parle, il affirme qu'il était lui aussi candidat à la mort. "Sur ce point, Salah Abdeslam a aujourd'hui dans ses auditions devant les enquêteurs belges, affirmé qu'il, je cite, 'voulait se faire exploser au Stade de France'. Mais qu'il avait fait, je cite encore, 'machine arrière'", avait précisé François Molins, procureur de la République de Paris, responsable des enquêtes sur les faits de terrorisme.

Quatre mois de traque

Selon une expertise récente, la ceinture explosive de Salah Abdeslam était défectueuse. Elle sera retrouvée dans une poubelle au sud de Paris. Avant cela, Salah Abdeslam a abandonné sa Clio dans le 18e arrondissement, place Albert Kahn. Il a acheté une carte de téléphone pour contacter ses amis de Molenbeek. Ceux-ci viendront le chercher au petit matin, à Châtillon. Retour à Bruxelles, de planque en planque, durant quatre mois.

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