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Faut-il supprimer la dotation du prince Laurent ? Voici les résultats de notre grand baromètre

Le gouvernement fédéral doit-il supprimer la dotation du prince Laurent ? Un Belge sur deux se dit favorable. C'est l'une des questions abordées dans notre grand baromètre RTL-Ispos-Le Soir, en collaboration avec Het Laatste Nieuws et VTMNIEUWS. Le frère du roi est-il sanctionné pour sa dernière erreur diplomatique? Les détails dans le RTLINFO 19H avec Loïc Parmentier et Jean-Philippe Mot.

La dotation de 308.000 euros par an du prince Laurent peut-elle passer à la trappe ?

"Qui a droit à une dotation, cela en vaut la peine d’en discuter", estime un passant, interrogé dans la galerie de la Reine à Bruxelles. "Peut-être pas supprimer mais en tout cas la diminuer", estime une dame. "Tout dépend s’il fait un travail qui justifie sa dotation. Elle doit être au prorata de son travail", souligne un autre citoyen.

Dans le grand baromètre RTL-Ipsos-Le Soir, la dotation du prince Laurent est sondée. Faut-il la supprimer ? La réponse est "oui" pour 51% des personnes interrogées. 33% des Belges ne veulent par contre pas y toucher et 16% n’ont pas d’avis sur cette question.

Dans le détail, il existe une réelle différence entre la Flandre et les deux autres régions. 55% des Flamands ne veulent plus que le prince Laurent dispose d’argent de l’Etat. A Bruxelles (43%) et en Wallonie (44%), cette idée ne fait pas l’unanimité.


"J’ai dans ma vie beaucoup plus payé à l’Etat que l’Etat ne m’a payé à moi"

"J’ai dans ma vie beaucoup plus payé à l’Etat que l’Etat ne m’a payé à moi", assurait le frère du roi Philippe devant une caméra en décembre 2016. Ce coup de gueule princier avait fait couler beaucoup d’encre.

Mais la dernière polémique en date a remis sa dotation en question. Tout a commencé par une simple photo de l’une de ses activités sur son compte Twitter. Le prince Laurent est en train de couper un gâteau lors du 90ème anniversaire de l’armée chinoise. Un événement qui s’est déroulé à l’ambassade de Chine à Bruxelles. Le problème c’est que le prince aurait dû informer le gouvernement belge, et il ne l’a pas fait.

Depuis septembre, le premier ministre s’est emparé du dossier. "J’ai été mandaté par le conseil des ministres pour auditionner le prince Laurent qui aura l’occasion de présenter ses arguments", a déclaré Charles Michel, lors d’une conférence de presse.

Pour le moment, cet entretien n’a toujours pas eu lieu.

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