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La princesse Elisabeth fait sa rentrée à Oxford: pourquoi a-t-elle choisi cette université?

La princesse Elisabeth va étudier au Lincoln College de l'Université d'Oxford, où elle fera sa rentrée ce lundi. La Duchesse de Brabant y suivra un cursus de trois ans en "Histoire et Politique". 

Ce dimanche, nos journalistes Emmanuel Dupond et Regjep Ahmetaj l'ont croisée dans les rues d'Oxford, devant les portes du collège. "Nous avons croisé une jeune fille souriante et détendue. On sait qu'elle n'a pas choisi cette université au hasard et qu'elle est impatiente de poursuivre sa scolarité ici." 

Pourquoi a-t-elle choisi cette université en particulier? "Oxford reste une des meilleures universités dans le classement international. Elle doit sa réputation tout d'abord à la qualité de son enseignement, à la sélection des étudiants, mais aussi, il s'agit d'une des plus vieilles universités au monde. Son histoire est longue de 900 ans et je peux vous dire que les étudiants vivent dans un environnement architectural exceptionnel. C'est une raison pour laquelle la princesse a choisi ce collège. Elle va rentrer au Lincoln College, un des 38 collèges qui compose l'université d'Oxford. Elle va se spécialiser en histoire et en politique. Pour ça, elle a été sélectionnée sur base de son dossier scolaire. Elle a passé une épreuve d'histoire. Elle a passé un entretien avec ce qu'on appelle ici des tuteurs, responsables des admissions. Autre critère et pas des moindres, c'est le critère financier. Une année ici coûte 33.000 euros."

Bénéficiera-t-elle d'un statut particulier parmi les étudiants? "A priori, elle n'aura pas de statut spécial, ni de régime de faveur. La princesse va loger à l'intérieur de l'université comme les autres étudiants. Elle va disposer de ses infrastructures. En revanche, vu son statut de future reine, il y a des mesures de sécurité qui sont mises en place. Ni le palais royal, ni les responsables du collège n'ont souhaité donné des précisions. La princesse a souhaité venir étudier ici à l'étranger en espérant conserver une forme d'anonymat. Ce n'est peut-être pas gagné car la presse britannique a fait écho de son arrivée, et les étudiants que nous avons croisés sont au courant de sa présence."

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