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Le palais royal a confirmé que la reine Fabiola était toujours la cible de menaces anonymes. Elle bénéficiera de mesures particulières de sécurité lors du défilé de la fête nationale, mercredi.
A la veille des célébrations publiques de la fête nationale belge, la police veille particulièrement à la sécurité de la reine Fabiola, qui est "toujours" la cible de menaces anonymes, a indiqué mardi le palais royal. Le parquet de Bruxelles examine deux nouvelles séries de menaces contre la reine Fabiola, 82 ans, qui avait déjà fait l'objet l'année précédente de menaces de mort. Le porte-parole du palais, Pierre-Emmanuel De Bauw, nous a confirmé qu'"il y a toujours des menaces contre la vie de la reine, les dernières remontant à mai". "Le ministère de l'Intérieur a pris des mesures particulières à cet égard", a-t-il ajouté, sans plus de précision.
Nouvelle carte postale: aucune confirmation
Pierre-Emmanuel De Bauw n'a en revanche pas confirmé l'existence de la carte postale dont a fait état La Dernière Heure. Elle aurait atterri le 1er juillet à la rédaction du quotidien et viserait l'ancienne souveraine, en ne lui donnant plus que 21 jours à vivre. Cette information, qui ne semble pas totalement fiable, suggère des risques d'attentat le jour de la fête nationale (21 juillet), lorsque la famille royale tout entière est rassemblée autour du roi Albert II pour assister au défilé militaire au centre de Bruxelles.
Courrier anonyme
Pas provoquer
On en parlait hier, la reine Fabiola bénéficiera cette année encore d'une protection supplémentaire lors du défilé du 21 juillet. Mais il lui a aussi été demandé de ne pas provoquer. Elle devra donc laisser sa pomme à la maison car les services de sécurité prennent au sérieux les menaces qui lui ont été adressées et lui ont dès lors demandé de ne pas provoquer comme elle l'a fait lors de la Fête nationale de l'an dernier.
Deux personnes suspectées dans cette affaire, -un couple résidant sur la côte belge-, ont été interpellées puis relâchées faute de preuves en mai dernier. Le mari avait déjà été interrogé pour le même motif par la police l'année précédente.