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Le roi Albert II va-t-il devoir se soumettre à un test ADN? Une décision va bientôt être prise

A la demande de la Cour d'appel, l'audience relative au fait de consacrer juridiquement la fin de la filiation entre Jacques Boël et Delphine Boël qui était prévue le 20 septembre a été avancée à ce jeudi, a indiqué en fin de journée Marc Uyttendaele, qui assure la défense de Delphine Boël, aux côtés de Me Alain Jonge et Yves-Henri Leleu. Les débats ont essentiellement porté sur la contestation de la paternité de Jacques Boël. La cause a été prise en délibéré. Une décision interviendra avant la fin de l'année.

Cette question doit être tranchée avant que ne soit examinée l'action en recherche de paternité dirigée à l'encontre du Roi Albert II. Les avocats de Delphine Boël s'abstiendront de toute communication sur cette affaire pendant le temps du délibéré. Pour rappel, Delphine Boël a introduit une action en désaveu de paternité de Jacques Boël, en vue de faire reconnaître le roi Albert II comme son "vrai" père.

La 43e chambre de la cour d'appel de Bruxelles a déclaré dans un arrêt rendu en juin qu'il n'est pas nécessaire de soumettre Jacques Boël à un nouveau test ADN. Il s'était déjà soumis à un test ADN en 2013, qui avait conclu qu'il n'est effectivement pas le père biologique de Delphine Boël. La cour d'appel de Bruxelles a estimé que ce test ADN effectué hors procédure judiciaire suffisait amplement et qu'il n'était donc pas nécessaire de faire procéder à un nouveau test le concernant.Quant au roi Albert II, la cour a estimé, pour des raisons techniques et juridiques, qu'il était trop tôt pour décider de le soumettre ou non à un tel test génétique.

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