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Les révélations de Sybille de Sélys: "Paola était épouvantable, Philippe a une forme d'autisme"

Le reportage "Notre fille s'appelle Delphine" a montré une interview exceptionnelle. Parmi les déclarations les plus fortes, les appréciations de Sybille de Sélys à propos du comportement de Paola ou de l'éducation des enfants du couple royal. La mère de Delphine Boël a même utilisé le terme "autiste" pour qualifier l'attitude du roi Philippe.

"Elle est tout à fait calme", dit Sybille de Sélys, juste après avoir raccroché le téléphone. Au bout du fil: sa fille, Delphine. Les deux femmes viennent d'apprendre l'abdication d'Albert II. L'ancien roi des Belges quitte son rôle, dès lors, la mère de Delphine Boël, qui a entretenu une liaison pendant une vingtaine d'années avec l'ex souverain, accepte de parler.

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Tout a commencé en Grèce, sur "Strangers in the night"

Sybille de Sélys est revenue sur le début de sa liaison avec Albert. Une histoire d'amour qui a débuté en Grèce, où elle tenait compagnie à son père, alors en convalescence. Albert, qui était là pour réparer un bateau, lui a fait des avances qu'elle a repoussées à l'époque. "Quand je l'ai vu pour la première fois et qu'il m'a saluée, j'ai tout de suite vu qu'il n'était pas indifférent. Je l'ai senti et cela m'a déstabilisée", avoue-t-elle. Albert lui aurait avoué ses sentiments profonds en boîte de nuit, sur Strangers in the night...

Puis, plusieurs mois après, ils se revoient lors d'une soirée mondaine. "On a dansé comme si personne n'était présent autour de nous. Paola était furieuse et venait lui donner des coups. Nous étions en complète symbiose. J'ai cru en lui à ce moment-là".



"Il m'a dit quelque chose que je ne peux pas vous dire"

C'était le début d'une longue histoire d'amour. Puis, un enfant est arrivé, alors que Sybille pensait être stérile. En réalité, c'était son mari, Jacques Boël, qui était incapable d'avoir des enfants. Selon Sybille de Sélys, Albert s'est impliquée dans son rôle de père. Lorsqu'il a vu sa fille, il s'est comporté comme un papa. "Il la prenait dans ses bras, se souvient-elle. Il n'était pas particulièrement paternel, mais très gentil, et se préoccupait de son bien-être. Il m'a dit quelque chose que je ne peux pas dire... Par respect pour les enfants. Mais je peux reformuler ça en disant qu'il m'a dit 'qu'avoir cet enfant était très différent de ce qu'il avait vécu avec les trois précédents'. (...) Delphine est un enfant de l'amour (...) Je lui ai révélé la vérité quand elle avait 17 ans".

Philippe, Astrid et Laurent "abandonnés" par leurs parents, selon Sybille de Sélys

Par la suite, le reportage prend une autre tournure. Sybille s'étend un peu plus sur l'éducation donnée aux enfants de la monarchie. Lorsqu'Albert et Paola vivent séparément, ils passent tout de même leurs vacances scolaires ensemble, avec les enfants. C'était là une sorte de compromis. Selon Sybille, c'était "l'enfer": "Les enfants étaient complètement abandonnés à leur triste sort. Le petit Laurent était de loin le favori de Paola, et elle était très injuste avec l'aîné. C'était diabolique. C'était l'horreur. Paola était très difficile, pas heureuse et épouvantable avec lui. (...) Elle une italienne gâtée, lui, un homme sans expérience. Elle était très irrégulière, elle criait beaucoup et il en souffrait", a-t-elle estimé.



"Philippe a eu une forme d'autisme"

A la question de savoir si Philippe ressemble à son père, Sybille de Sélys répond par la négative. "Philippe est complètement différent de son père. Pour moi, je vois ça dans son regard, il a eu et parvient à le gérer du mieux qu'il peut, une forme d'autisme. Il vit dans une bulle. Il a des difficultés à communiquer. C'est une forme d'autisme. Je trouve qu'il a fait des progrès, mais on voit que c'est difficile", a-t-elle considéré.



Je n'ai pas parlé avant la mort de ma mère, quand j'avais 12 ans

Sybille de Sélys a reconnu également n'avoir "jamais été aimée par sa mère". Elle aurait d'ailleurs été muette jusqu'à sa mort. "Comme je ne disais rien, on m'a placée dans un établissement psychiatrique pendant un an, lorsque j'en avais 7. Quand ma mère est décédée, j'avais 12 ans. Et là, je me suis mise à parler", révèle-t-elle. Sybille dit aussi avoir souffert d'un manque cruel de confiance en elle, tout comme Albert, selon elle.

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