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Philippe sur les bancs d'école: quel élève était-il ?

Philippe est allé à l'école, contrairement à ses prédécesseurs. Une grande première dans l'histoire de la famille royale. Après ses secondaires chez les Jésuites puis les Bénédictins, il est allé à l'école royale militaire, puis à l'université de Californie, Stanford.

Contrairement à la tradition royale, Philippe va à l'école. D'abord chez les Jésuites, au Collège Saint-Michel d'Etterbeek, où il reste jusqu'à la fin de la 3e secondaire. Parmi les professeurs, Louis Lafontaine, qui enseigne le latin. Il accueille régulièrement le Prince chez lui, pour des cours particuliers. "On le voyait en classe et aussi en cours particulier. C'est là que j'ai commencé à connaître un peu les parents qui s'occupaient de leur fils", raconte le professeur.

Corvées et brimades à l'armée

Le prince quitte l'enseignement Jésuite francophone et termine ses études chez les Bénédictins de Zevenkercken, à Bruges. A 18 ans, il entre à l'école royale militaire, un passage presque obligé pour un prince appelé un jour à régner. Trois ans et demi de discipline, de corvées et de vie en communauté. "C'est un monde masculin très dur. Il a vécu, peut-être pas des brimades, mais on ne lui rendait pas la vie facile", a commenté Luc Devos, ancien professeur à l'école royale militaire.

Les notes scolaires de Philippe n'étaient pas publiées

Le professeur Luc de Vos est chargé de l'interroger sur l'histoire de Belgique. "On devait lui donner la note qu'il méritait et on la mettait sous enveloppe qu'on donnait au commandant de promotion. On ne publiait pas ses notes sur les valves, ce qu'on faisait avec les autres étudiants. Le Prince avait des notes acceptables", a-t-il expliqué.

 

Philippe dirige un peloton chez les paracommandos

Philippe rejoint ensuite la dure école des paracommandos, où il dirige un peloton. "Vous allez lire dans les livres qu'il a été aidé, qu'il n'était pas un élève comme les autres parce qu'il était prince, etc. Bien sûr qu'il n'était pas comme les autres, c'est certain. Mais il s'est frotté à la vie réelle. Il a rencontré des condisciples de son âge, des gens qui venaient de milieux et de pays différents", estime Patrick Weber, chroniqueur royal.

 

A Stanford, il était un élève "comme les autres"

A Stanford, l'Université de Californie, Philippe était un étudiant comme les autres. Là-bas, il est loin du protocole. "Il était l'un des nôtres, se souvient un ancien élève. Un étudiant comme nous, c'est ça qui était drôle. C'était quelqu'un de normal, avec les mêmes soucis que nous, le même stress".

A Stanford, le Prince Philippe décrochera une maîtrise en Sciences Politiques après 2 ans.

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