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Elles font de l'œil à beaucoup d'amateurs sur les étals. "Moi, j’aime bien la bonne fraise belge!", s’exclame avec enthousiasme un des clients du marché de Grace-Hologne, "Elle fait beaucoup de jus. Avec une tartine, c’est bon".
Les gourmands ont de quoi être rassasiés puisque ces dernières semaines, les fraisiers ont donné en grande quantité, voire en trop grande quantité. Si bien que les prix des raviers fluctuent au même titre que les marchés boursiers.
"Cette semaine, les fraises ont fort augmenté. Beaucoup ont arrêté de les cueillir et de récolter, car tous les produits sont devenus mûrs d’un coup à cause du soleil. Il y en a qui perdent de l’argent", explique Giuseppe Ferrara, maraîcher.
Baisser les prix pour limiter les pertes
Pourtant hier encore, Michel Rigo, producteur de fraise à Waremme, bradait ses fraises dans le but de limiter les pertes. "Chaque année, on a de grosses chaleurs. Et dans les serres, la température est toujours un problème", raconte l’agriculteur. "Il paraît que l’on pourrait recouvrir les serres de chaux pour empêcher le soleil de passer. Mais ce qu’il faut, c’est du soleil pour que les fraises aient du goût", explique cet amoureux du bon produit.
Le producteur cultive deux variétés de fraise: la lambada et la joly. "Celles que l’on produit sont très bonnes. Elles sont sucrées et ont du goût. C’est ce qu’on recherche à avoir", explique-t-il.
Très peu de pertes ont été enregistrées, les fraises trop mûres faisant le bonheur des amateurs de confiture.