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52 degrés sur le toit où travaillent Clément et Karim: "C'est très physique, on transpire très fort"

La température maximale sous abris sera de 36 degrés ce jeudi. Mais par endroits, et selon la profession qu'on exerce, il fait pour certains encore bien plus chaud.

Notre journaliste Nicolas Lowyck s'est rendu à Lembeek où une équipe d'ouvriers installait un toit ce midi. La chaleur est tellement accablante que même les tuiles sont impossibles à tenir en mains plus de quelques secondes.

"C'est très physique, on transpire très fort toute la journée. Malgré cela, le travail doit avancer. Donc on n'a pas le choix, on travaille", a indiqué Clément De Nys, couvreur-zingueur.

Sur le toit, la température de 52 degrés a été mesurée.

"Quand on peut, on s'adapte", a précisé son collègue Karim, indiquant que pour la suite de la journée ils avaient prévu d'installer de la pierre bleue sur la façade dans une zone à l'ombre.

Autre métier où les travailleurs souffrent: dans les blanchisseries, le personnel doit repasser des chemises dans un local où on atteint 37 degrés.

Vers midi, il y a aussi les personnes qui travaillent dans les fritkots qui subissent des conditions torrides plusieurs jours d'affilée.

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