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À l'aéroport de Charleroi, voici comment les pompiers assurent la sécurité des voyageurs malgré la neige (vidéo)

La neige et les rafales de vent provoquent des retards à l'aéroport d'Amsterdam, aux Pays Bas. Une centaine de vols sont annulés. Chez nous, les pompiers de l'aéroport de Charleroi sont à pied d'œuvre depuis tôt ce dimanche matin pour déneiger les pistes. Nos journalistes Julien Crête et Éric Demortier se sont rendus sur place.

Ils travaillent en continu depuis 8h ce matin. Sur le tarmac carolo, les conducteurs des déneigeuses dégagent l'ensemble du site et les voies routières empruntées par les véhicules de service. Mission première: le dégagement des 2,5 kilomètres de la piste principale, avec un équipement bien particulier.
  
"Ici on a une lame qui est placée à partir d'un certain nombre centimètres de neige. Ensuite, il y a une brosse derrière qui brosse la neige. Et on a une soufflante pour que la piste soit vraiment noire, avec un bon coefficient de freinage pour les avions", explique Nicolas Werion, chef d'équipe au département "Safety" de l'aéroport de Charleroi.


Un plan et des équipes préparés bien à l'avance

Depuis ce matin, les déneigeuses ont dû jongler avec les décollages d'avion pour éviter de provoquer des retards. Sur le terrain, après le dégagement des pistes, un produit dégelant est pulvérisé.

Pour assurer ce travail, les pompiers s'étaient organisés à l'avance. "Les prévisions météo annonçaient de la neige avec de l'accumulation, donc nous avions du personnel supplémentaire qui est rentré depuis 5h30 ce matin", indique Nicolas Werion.


Une nouvelle bataille contre le froid s'annonce mardi

En permanence, les pompiers responsables du déneigement du site évaluent la situation. Un travail coordonné depuis un centre de commandement, où l'on prépare déjà les opérations à venir dans les prochains jours.

"Mardi, on annonce des averses hivernales, mais beaucoup de pluie et un peu de neige. Dans ce cas-là, c'est surtout de l'épandage dont on aura besoin, et peut-être un peu de brossage, mais dans tous les cas ça demande moins de personnel", confie Pierre Halleux, adjoint de direction au département "Safety" de l'aéroport.

Les effectifs resteront disponibles dans les prochains jours. Objectif: perturber le moins possibles le trafic aérien.

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