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Eleanor, Carmen, Bruno, comment choisit-on le nom des tempêtes?

Eleanor, Carmen ou Bruno. Comme les ouragans, chaque tempête se voit attribuer un prénom. Masculin ou féminin. Mais comment sont-ils choisis et par qui ? C’est ce qu’ont voulu savoir Mélanie Renda et Gilles Gengler pour le RTLinfo 13H.

Il y a d’abord eu Ana et Bruno en décembre, puis Carmen au Nouvel an et Enfin Eléanor en tout début d'année. L’ordre alphabétique des tempêtes n’a rien d’un hasard et la consonance latine des prénoms non plus. A partir des années 50 jusqu’en 2016, c’est l’institut météorologique de Berlin qui baptisait les tempêtes de nos régions. Depuis les listes varient en fonction des pays touchés en premier. "Il y a d’abord l’Angleterre et l’Irlande d’une part et d’autre part la France, le Portugal et l’Espagne qui s’occupent de nommer les tempêtes", explique Georges Carpentier, prévisionniste à l’Institut royal météorologique, au micro de Mélanie Renda pour le RTLinfo 13H. Pour le reste du monde, c’est l’Organisation météorologique mondiale qui choisit et les listes sont établies à l’avance.


Pas des noms masculins depuis si longtemps que ça

A l’époque, les noms des tempêtes étaient exclusivement féminins, ce qui faisait bondir les féministes. Ce n’est qu’en 1979 que les noms masculins apparaissent. "Les noms vont, dans l’esprit du public, vont personnaliser la tempête et ça va requérir beaucoup plus d’attention au niveau de la vigilance", a précisé M. Carpentier.


Achetez le nom d'une future tempête

Depuis 2002, l’Institut météorologique de Berlin propose d’acheter le nom d’une future tempête. Il faut compter un peu plus de 150€ pour une dépression et 350€ pour un anticyclone. Tout le monde peut devenir parrain ou marraine d’un phénomène climatique.

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