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L'IRM va désormais activer une "alerte travail à domicile" en cas de risque élevé de verglas

L'Institut Royal Météorologique (IRM) lancera désormais une "alerte travail à domicile" la veille, en début de soirée, en cas de code orange ou rouge concernant le niveau de risque de verglas sur les routes. La situation sera confirmée ou adaptée le lendemain à six heures du matin. Objectif du dispositif présenté mercredi par le ministre fédéral de l'Emploi Kris Peeters et le météorologue de l'IRM David Dehenauw: permettre aux employeurs d'accéder dans de telles conditions aux demandes individuelles des travailleurs de travail à domicile, y compris en élaborant à cet effet des procédures relatives au télétravail en cas de force majeure.

Dans ce contexte, Kris Peeters a invité les entreprises à fixer des procédures de télétravail occasionnel via le règlement de travail ou des Conventions Collectives de Travail, permettant le travail occasionnel lorsque l'IRM active le code orange ou rouge en cas de circonstances atmosphériques hivernales. Le 11 décembre dernier, la neige a engendré quelque 1.300 kilomètres d'embouteillages sur le réseau routier belge au cours des heures de pointe du matin et du soir. Le 8 février dernier, lorsque l'IRM a annoncé, en fin d'après-midi, un code orange pour le lendemain, le ministre de l'Emploi a invité, à titre d'essai, les employeurs et les employés à prendre des disposition préventives en faveur du travail à domicile ou en télétravail. Le 9 février, la neige n'est tombée qu'en soirée, mais en raison du bon suivi de l'appel, on n'a déploré que 20 kms de bouchons.

Dans une phase ultérieure, le ministre Peeters veut s'accorder avec les chaînes de télévision belges pour examiner comment ils peuvent soutenir les alertes travail à domicile dans leurs bulletins météo. L'IRM sera désormais en mesure de communiquer dans son bulletin météorologique de 17 heures si un code orange sera de mise le lendemain. Etant donné que les conditions météo peuvent varier localement, l'information sera subdivisée en fonction des provinces. On travaillera par périodes de six heures. Ce sont les entreprises qui décident du passage ou non au télétravail. "Ni le ministre, ni l'IRM n'ont l'ambition de dire de rester à la maison", a souligné Kris Peeters.

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