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C'est une première. Dès mercredi et jusque vendredi, le territoire sera placé en alerte rouge. Pour qu'elle soit lancée, deux facteurs sont pris en compte: la température et l'ozone. Concrètement, il doit faire au moins 32 degrés pendant trois jours mais aussi dépasser le seuil européen de pollution.
"Dans les jours qui viennent, on s'attend à dépasser le seuil d'information européen qui est à 180 microgrammes par mètre cube. Jeudi, on devrait atteindre ou dépasser le seuil d'alerte européen qui, lui, est à 240 microgrammes par mètre cube", éclaire Philippe Maetz, porte-parole de la cellule interregionale de l'environnement (Celine).
En fin d'après-midi, l'institut royal météorologique a annoncé une alerte exceptionnelle. Les températures devraient atteindre jusque 40 degrés par endroits pour la journée de jeudi. "Il y a tous les facteurs rassemblés pour avoir une température extrêmement élevée. On a, d'une part, un sol sec qui se réchauffe plus vite qu'un sol humide. L'air est lui-même sec donc on n'a plus de nuages. L'ensoleillement est alors très important, ce qui contribue évidemment à l'augmentation des températures", nous explique Fabian Debal, responsable du service prévisions à l'IRM.
En cas de problème, le plan canicule fédéral pourrait être lancé. Le SPF Santé Publique indique être attentif à la situation afin de proposer des solutions adaptées en cas de besoin.