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La sécheresse impacte fortement le fonctionnement des écluses et barrages: quelles solutions?

La sécheresse a un impact sur le fonctionnement des écluses et des barrages en Wallonie. Les volumes d'eau sont beaucoup trop bas, conséquence : le fonctionnement des écluses est touché. Ce n'était plus arrivé depuis la fameuse sécheresse de 1976.

Jamais les voies navigables n'avaient connu pareille situation en Wallonie. Après quatre étés passés sans lourdes précipitations, la sécheresse a ralenti la circulation fluviale. 

Sur sa péniche, Josian Picard, bachelier, le constate chaque jour un peu plus : "C'est pas encore catastrophique mais ça commence. S'il n'y a pas d'eau dans les semaines qui vient, ça va commencer à être problématique, mais plus dans les petits canaux", explique-t-il. 

Aux écluses, plusieurs mesures ont été prises comme le regroupement des bateaux, ce qui permet d'économiser de l'eau. Certaines péniches sont donc obligées d'attendre, avec à leur bord, des milliers de tonnes de marchandises.

"Par exemple ici je vais faire un montant, si dans moins de trente minutes, il y en a un qui est derrière, je vais l'attendre pour économiser l'eau", détaille Luc Hody, chef de poste à l'écluse des Grands-Malades de Beez.

À chaque passage, 20.000 mètres cubes d'eau sont évacués, soit l'équivalent de 10 piscines olympiques. À Lanay, près de Visée, un repompage d'eau est effectuée en aval, vers l'amont. Objectif : maintenir un niveau d'eau suffisant et éviter des limitations de chargement.

"Il n'y a pas de restrictions pour l'instant pour naviguer sur les axes wallon mais c'est possible qu'un jour, ils ils arrivent. Aujourd'hui, on est et on doit être conscient que c'est pas parce qu'il va pleuvoir un petit peu que la situation des cours d'eau va s'améliorer du jour au lendemain. Il faut du temps donc, c'est à tout un chacun de faire attention à sa consommation évidemment", explique François Franquinet, porte-parole du SPW Mobilité et Infrastructures. 

La consommation est également indispensable à l'exploitation de certaines industries. Quant au pompage et à la production de l'eau potable, elle n'est en revanche pas encore menacée en Wallonie. 

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