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Les Wallons sont-ils moins bien informés que les Flamands sur la météo?

Des alertes sont régulièrement lancées par l’Institut royal météorologique. Avec ce constat: elles sont généralement plus efficaces et plus précises en Flandre. L’IRM n’a en effet pas accès aux mesures des stations installées le long des autoroutes wallonnes. On va voir pourquoi avec Nathanael Pauly et Emmanuel Tallarico dans le RTLinfo13H.

Il existe une cinquantaine de stations météorologiques le long des routes et autoroutes wallonnes. Elles collectent différentes données comme la température au sol ou le taux d’humidité. Des données auxquelles l’IRM n’a pas accès malgré les demandes répétées depuis plusieurs années.

"Ce sont les températures des routes et leur état dont on a besoin pour envoyer des avertissements plus détaillés et de qualité pour la Région wallonne concernant des conditions glissantes", explique David Dehenauw, le chef du bureau du temps à l’IRM. "Cela permettrait de prévoir la formation des plaques de glace et de givre, la pluie verglaçante et la neige."

Ces mesures météo, la Flandre les communique à l’IRM depuis sept ans. L’Institut royal météorologique souhaite donc que la Wallonie fasse de même en transmettant ses données en temps réel et non pas en différé de quelques heures comme le propose Carlo Di Antonio, le ministre wallon de la Mobilité.

"C’est beaucoup moins utile. On a besoin une fois par heure d’un simple fichier avec les données brutes. Ce que fait la Flandre doit être possible en Wallonie", ajoute David Dehenauw.


"L'IRM n'est pas l'unique référent"

Les Wallons sont-ils donc moins bien informés que les Flamands? Faux pour le cabinet de Carlo Di Antonio qui répond que c’est avant tout une question de partenaires.

"L’IRM n’est pas l’unique référent. Nous avons deux acteurs météo différents. La Flandre travaille avec l’IRM et la Wallonie collabore avec le service météo de l’armée", indique le porte-parole de Carlo Di Antonio.

Le problème serait aussi technique car une collaboration de la Wallonie avec l’Institut météo nécessiterait des investissements dans des outils informatiques. Cependant, le ministre de la mobilité se dit ouvert à une rencontre avec les équipes de l’IRM. 

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