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"Confiance maximale dans les policiers, mais les pommes pourries doivent partir"

(Belga) "Nous formons nos agents de police avec le plus grand soin et nous devons donc leur accorder notre confiance maximale", a souligné vendredi le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon (N-VA), en réaction à un audit de la police de Louvain qui révèle que les policiers craignent fortement les sanctions. "Mais s'il y a des excès, comme cela peut arriver dans tout secteur, alors les pommes pourries doivent être retirées du panier. Cela ne dit rien sur le panier lui-même."

Certains agents craignent tellement les éventuelles plaintes et sanctions qu'ils n'osent presque plus intervenir, ressort-il d'un audit effectué par la police de Louvain et relayé par Het Laatste Nieuws. "Ailleurs dans le pays, les policiers partent aussi en intervention la peur au ventre. Ils sont exagérément contrôlés", affirme Nicholas Paelinck, chef de corps de la zone Westkust (La Panne/Coxyde/Nieuport) et président de la Commission permanente de la police locale. Le cabinet de M. Jambon souligne pour sa part que la formation de policier est très longue et solide. "Beaucoup d'attention est portée à l'éthique. La Belgique compte toutefois 186 zones de police et une police fédérale. Il n'est donc pas impensable que des pommes pourries puissent s'y trouver." Nicholas Paelinck plaide pour un seul organe de contrôle. Actuellement, les plaintes sont traitées notamment par l'Inspection générale, le Comité P et en interne. Jan Jambon ne voit aucun intérêt à fusionner ces organes. "Le Comité P travaille sur mission du parlement et l'Inspection générale de l'exécutif", a-t-il souligné. (Belga)

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