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Près de 40 millions d'euros ont été débloqués en février 2016 pour les services de police et la Justice dans le cadre d'un plan d'action "contre la radicalisation, l'extrémisme violent et le terrorisme dans la zone du canal", qui comprend sept communes bruxelloises: le territoire de Laeken (entité de la ville de Bruxelles), St-Gilles, Anderlecht, Molenbeek, Koekelberg, St-Josse et Schaerbeek, ainsi que Vilvorde, en périphérie. "Si ce n'était pas un sujet sérieux, je dirais que c'est une bonne blague du ministre de l'Intérieur. Il annonce beaucoup mais quand je lui écris, je n'ai jamais de réponse. On n'est toujours pas intégrés", déplore le bourgmestre de Forest, selon qui rien ne laissait supposer que des terroristes logeaient dans un appartement de sa commune.
La porte de Jan Jambon n'est pas close pour autant, ajoute Marc-Jean Ghyssels. "Nous avons un bon contact (...) Au niveau de l'effet...", laisse-t-il entendre. Le député socialiste en a profité pour rappeler le manque de moyens humains des forces de l'ordre dans la capitale, où il manque entre 500 et 800 policiers au sein des zones locales. "Plus personne ne peut le contester. On a un sous-investissement policier de la part du fédéral à Bruxelles et, ça, il serait temps qu'un jour ou l'autre on le reconnaisse vraiment", a-t-il souligné.