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"Michel Ier": la Belgique restera en Afghanistan, mais se retirera du Liban

La Belgique participera à la future opération non-combattante "Resolute Support" de l'Otan en Afghanistan mais se retirera cette année de l'opération de l'ONU au Liban, indique une version de l'accord gouvernemental approuvé par les quatre partis de la future coalition suédoise obtenue mercredi soir par l'agence BELGA.

La décision prise par les négociateurs de la future coalition suédoise de participer à la future mission de l'Otan en Afghanistan chargée de la formation des forces de sécurité afghanes à hauteur de 135 personnes était connue depuis la semaine dernière. Elle est confirmée dans le chapitre consacré à la Défense figurant dans l'accord gouvernemental conclu mardi soir, mais sans le moindre chiffre.

La mission "Resolute Support" doit prendre le 1er janvier prochain le relais de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) dirigée par l'Otan et qui a combattu depuis 2003 l'insurrection des talibans aux côtés des forces de sécurité afghanes. Le nombre final de militaires belges impliqués devrait toutefois d'être inférieur aux 135 personnes envisagées - la fourchette allant de 75 à 110 personnes, selon plusieurs sources.

Le chapitre Défense de l'accord gouvernemental de l'équipe Michel 1er prévoit en revanche un retrait cette année encore du contingent belge de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). La Belgique prend part à la Finul depuis août 2006 après son renforcement à la suite du conflit qui a opposé le mouvement chiite libanais Hezbollah à Israël.

Les Casques bleus belges, basés à At Tiri, dans le sud du pays, se livrent désormais au déminage sur la "Blue Line" (la "ligne bleue), la ligne de démarcation entre Israël et le Liban fixée en 2000 par une résolution du Conseil de sécurité mais que l'Etat hébreu avait auparavant minée pour assurer sa sécurité.

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