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"Quand l'heure est grave, on ne se lance pas dans des invectives électorales": Georges-Louis Bouchez répond aux critiques du PS

Le président du Mouvement réformateur (MR) était l’invité de BEL RTL ce vendredi matin. Georges-Louis Bouchez est revenu sur le communiqué envoyé jeudi par le PS.

Pour rappel, le parti socialiste exige un audit du tax shift (ensemble de mesures fiscales et financières) en préalable à la formation d’un nouveau gouvernement fédéral. Une demande qui faite suite à l’aggravation du déficit à 12 milliards d’euros. Le PS estime que la réforme fiscale du gouvernement Michel est responsable de cette aggravation.

"Il faut faire quelque chose, c'est une évidence. Et la meilleure chose à faire, c'est de former un gouvernement fédéral sans délai, d'oser prendre des mesures et de cesser les invectives dans la presse, ou les exclusives", répond Georges-Louis Bouchez.

"Je suis un peu surpris de ceux qui se plaignent des dégradations des comptes publics du fait que nous n'avons pas de gouvernement, mais qui dans le même temps ne font rien pour aider à la formation d'un gouvernement. L'heure est au sang-froid, ce n'est pas le moment de jouer avec des allumettes".

Du respect, mais...

Le président du MR a défendu le tax-shift du gouvernement Michel, disant que l'augmentation de 4 milliards du déficit aurait pu être comblé si la N-VA n'avait pas empêché, en 2018, le vote du budget 2019…

Le communiqué du PS, ça l'a surpris. "Oui, parce que j'ai beaucoup de respect pour le parti socialiste, qui est un grand parti, mais je trouve que quand l'heure est grave pour le pays, on ne se lance pas dans des invectives électorales. On peut le comprendre quand on est en campagne, mais on a beaucoup de mal à le comprendre dans une période comme celle-ci, où c'est la responsabilité et le sang-froid qui doivent prévaloir".

Pour Georges-Louis Bouchez, "l'attitude de hier fait plus penser à un parti qui veut séduire les électeurs qu'à un parti qui veut négocier". Un exemple: "Le PS veut un nouveau préalable (cet audit du tax-shift), pas de problème, mais ce qui me surprend, c'est qu'on créée de nouveaux préalables 8 mois après les élections".

Réévaluer la sortie du nucléaire ?

Dans son interview, Georges-Louis Bouchez a également évoqué une éventuelle remise en cause de la sortie du nucléaire en 2025 :

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