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"Si votre président dit 'Silence', FEREZ-VOUS 'Silence' ? Voici la réponse de Christine Defraigne qui crée un courant au MR

Christine Defraigne, première échevine de Liège, a lancé un courant, nommé le Rassemblement des libéraux progressistes, au sein de son parti, le Mouvement réformateur. Comment va se comporter ce courant au sein du parti libéral ? Sera-t-il discipliné ou rebelle avec le risque de fragiliser le parti ? Le journaliste politique Fabrice Grosfilley a posé ces questions et bien d'autres ce matin sur Bel RTL.

Fabrice Grosfilley: Le MR, parti monolithique bien en ordre qui fait bloc derrière son président, c'est terminé ?

Christine Defraigne: Oh, noooon, je ne dis pas ça. Nous vivons un momentum qui est très important parce que dans l'histoire de notre parti, on n'a jamais vécu une élection avec cinq candidats et deux tours. Et donc, je pense qu'il est important de ne pas perdre les bienfaits de cette campagne. À titre personnel, avec mes amis, j'ai fait campagne sur la sincérité des valeurs et l'humanisme libéral en rappelant un certain nombre de principes qui nous sont chers. La campagne électorale est terminée. Nous aurons un nouveau président vendredi.


Fabrice Grosfilley: Ce que vous créez est un courant, pas un nouveau parti ?

Christine Defraigne: Il n'y a pas de scission, pas de nouveau parti. Je m'inscris totalement dans la discipline de parti.
Je n'ai jamais dévié, j'ai toujours dit que notre travail est de faire reconnaître cette siuncérité d'un courant libéral social progressiste. J'ai envoyé un questionnaire aux deux lauréats du second tour (Georges-Louis Bouchez et Denis Ducarme) en leur demandant s'ils étaient prêts à reconnaître l'existence d'un courant. Ils ont répondu oui. Un bon président est un président qui doit rassembler et être à l'écoute.


Fabrice Grosfilley: Si le prochain président vous dit 'Silence", est-ce que vous ferez 'Silence" ?

Christine Defraigne: Oh je dirai 'Ecoute au moins mes arguments, les valeurs que nous portons et le pourquoi de ce que nous défendons'. Dans un grand parti populaire comme les nôtres, toutes les sensibilités doivent être reconnues.

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