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Aides à la promotion de l'emploi: "Il n'y aura pas de retour en arrière sur les principes", assure Pierre-Yves Jeholet

(Belga) Alors qu'entre 4.500 - selon la police - et 6.000 militants de la FGTB - selon le syndicat - ont manifesté dans les rues de Namur, jeudi matin, afin de dénoncer la réforme des aides à la promotion de l'emploi (APE), le ministre régional en charge du dossier, Pierre-Yves Jeholet (MR) a répété sa détermination à mener à bien le projet. "Il n'y a pas de marge de négociation sur la philosophie de la réforme", a-t-il déclaré.

C'est ce qu'il a également répété à la délégation de la FGTB qu'il a reçue, en début d'après-midi, au terme de la manifestation. "Je leur ai rappelé ma détermination à mener cette réforme, pour plus de transparence et plus d'efficacité", a expliqué le ministre selon qui il n'y aura "pas de retour en arrière" sur des principes tels que la suppression, au 1er janvier 2020, des subventions APE aux provinces, au Forem ou encore au circuit de Spa-Francorchamps. Par contre, a poursuivi Pierre-Yves Jeholet, "le gouvernement a toujours été prêt à discuter des modalités de transfert et des critères d'attribution des compétences fonctionnelles" aux ministres régionaux. "L'objectif n'est absolument pas de mettre des secteurs en difficulté mais au contraire de pérenniser une aide structurelle", a encore assuré le ministre dont la volonté est "de continuer à avancer au gouvernement". Une détermination que ne cesse, de son côté, de dénoncer la FGTB selon laquelle, "à part le report d'un an de la phase transitoire, la réforme n'a pas bougé d'un iota" depuis la première manifestation, le 25 juin dernier, qui avait rassemblé quelque 10.000 personnes, selon les syndicats, dans la capitale wallonne. La réduction de l'enveloppe budgétaire est toujours d'actualité, les projections budgétaires pour les structures concernées n'ont pas été réalisées et la réduction de la période transitoire à un an ne fera qu'aggraver les problèmes d'adaptation pour le non-marchand et le secteur public, déplore ainsi le syndicat socialiste. Quant à la CNE, qui a mené une action hier/mercredi, devant le cabinet du ministre, elle était ressortie plutôt sceptique de sa rencontre avec les représentants de Pierre-Yves Jeholet. "Pour eux, tout va bien et nous n'avons rien compris", avait ainsi indiqué Tony Demonte, secrétaire général adjoint du syndicat chrétien. Une nouvelle rencontre, qui devrait cette fois se dérouler en front commun, a été fixée au 1er octobre. (Belga)

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