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Alain Courtois veut limiter la mendicité à Bruxelles en la soumettant à une autorisation: "Il y a celle qui dérange tout le monde"

Limiter la mendicité dans le centre-ville de Bruxelles en la soumettant à une autorisation: telle est la proposition d'Alain Courtois (MR), Premier échevin de la Ville de Bruxelles.

Invité de Martin Buxant sur Bel RTL, Alain Courtois (MR), Premier échevin de la Ville de Bruxelles, a expliqué sa volonté de limiter la mendicité dans la ville de Bruxelles. 

 "Je pense qu’il y a la mendicité involontaire, les accidents de la vie. Ça peut arriver et ça va très vite. Et il y a cette mendicité qui dérange tout le monde, qui est professionnelle, qui est volontaire, qui est un véritable problème dont tout le monde se rend compte, au feu rouge, sur la Grand Place", a-t-il affirmé.

Pour le Premier échevin de la Ville de Bruxelles, nul doute n'est possible, il existerait deux types de mendicité qu'il serait important de distinguer. Au micro de Bel RTL, Alain Courtois affirme qu'il est urgent d'agir et de sanctionner cette mendicité "professionnelle" qu'il qualifie "de trouble à l'ordre public". 


"C'est une grosse nuisance"

"Ces personnes n’ont aucune autorisation à l'heure actuelle pour pouvoir exercer ce genre d’activités professionnelles et mafieuses (...) C’est une grosse nuisance", insiste le député bruxellois. 

Selon lui, "une centaine de personnes" s'adonne à ce genre d'activités "délictueuses et mafieuses" sur le territoire de la Ville de Bruxelles. "Les gens qui ont des accidents de la vie sont véritablement victimes de ces mafias. Et ces gens-la, vous les voyez !", affirme Alain Courtois, assurant qu'il est relativement aisé de distinguer les deux types de mendicité. 

Le Premier échevin de la Ville de Bruxelles est également revenu sur l'annonce d'un plan par le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) et le secrétaire d'Etat à l'Asile Theo Francken (N-VA) comprenant notamment l'installation d'un centre administratif au centre 127bis de Steenokkerzeel pour les migrants en transit en Belgique. Pour lui, cela rendra au Parc Maximilien sa vocation première de havre de verdure pour les riverains.

"Il était temps qu’il y ait ce genre de propositions. Depuis le mois de mai, je dis qu’il faut trouver une solution pour les gens transmigrants qui n’ont pas demandé le droit d’asile, ni le statut de réfugié et qui se trouvent dans un no man’s land", justifie Alain Courtois.

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