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Augmentation du nombre de rapatriements d'étrangers auteurs d'infractions pénales

(Belga) L'Office des Étrangers a renvoyé dans leur pays d'origine, l'an dernier, 1.299 ressortissants étrangers ayant des infractions pénales à leur casier, soit 150 de plus qu'en 2020, ressort-il, samedi, de chiffres fournis par le secrétaire d'État à la Migration Sammy Mahdi.

Parmi ces personnes, 766 ont été renvoyées directement depuis la prison. Ce chiffre était de 590 en 2020. M. Mahdi (CD&V) dit vouloir intensifier ce mouvement en recrutant des employés supplémentaires à l'Office des Étrangers pour travailler directement depuis les prisons. Des projets pilotes impliquant des "conseillers en retour" sont déjà en cours dans les prisons de Hasselt, Bruges, Anvers, Jamioulx, Lantin et Saint-Gilles. Lors de ces procédures de renvoi, pour une exécution rapide du retour, 139 détenus ont, avant leur départ, passé la nuit en centre fermé. Le nouveau centre de départ fermé qui sera construit à Steenokkerzeel servira à cet effet. Au total, 5.340 personnes ont été renvoyées l'an dernier via des procédures contrôlées, dont près de la moitié de manière forcée (1.984) et l'autre moitié (2.028) volontairement, cette dernière procédure étant toujours promue. Les restrictions de voyages dues à la pandémie et les refus de certaines personnes de subir un test PCR ont compliqué les choses, expose le secrétaire d'État. Dans 306 tentatives de retour forcé, la personne a refusé ce test. Un projet de test obligatoire arrivera sous peu sur la table du gouvernement, selon M. Mahdi. Quant aux rapatriements aux frontières, 1.237 personnes ont été renvoyées l'an dernier, contre 808 l'année précédente, des chiffres bien inférieurs à ceux d'avant la pandémie en raison de la forte baisse des arrivées. (Belga)

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