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Bart De Wever: "J’aurais pu être Premier ministre, mais le MR ne pouvait pas l’accepter"

Le président de la N-VA était l'invité de Martin Buxant, à 7 h 50 sur Bel RTL. Celui que l'on appelle le formateur fantôme s'est réjoui de l'éviction du Parti socialiste. "C'est déjà une réforme de l'État en soi", a-t-il expliqué.

Le président de la N-VA, Bart De Wever, a fait une petite pause dans une nuit de négociations sur le casting du prochain gouvernement fédéral pour répondre aux questions de l'Invité de 7h50, sur Bel RTL. Il a concédé que "le casting (leur) pose des problèmes, car on est dans une formule inédite". "Comme l'accord n'est pas encore clôturé, je ne peux pas faire de commentaire", a-t-il indiqué.

Ambition évaporée

"La nuit n'est pas encore finie. Le casting nous pose des problèmes car nous sommes dans une formule inédite avec un seul parti francophone", a-t-il expliqué. Bart De Wever a souligné avoir "abandonné l'ambition d'être Premier ministre" parce que l'idée rebutait le MR: "J’ai clairement dit que si j’allais dans le gouvernement c’est comme Premier ministre. Puisque le MR ne pouvait pas accepter cela, j’ai dit que je laissais tomber cette ambition. (…) Deux jours avant les élections, j’ai dit que si ça pouvait aider à monter une coalition qui est logique, je voulais devenir Premier ministre, mais si ça l’empêchait je laisserais tomber. J’ai déjà un job, je suis bourgmestre d’Anvers, j’aime ça et j’ai promis aux gens d’Anvers de rester."

"Aucun problème avec un Premier ministre francophone"

"Nous avons dû créer la confiance dans un accord de base", a-t-il souligné. Il n'a du reste "aucun problème à avoir un Premier ministre francophone" pour peu que ce soit "quelqu'un qui fait des choix et qui ose". Le président de la N-VA assure qu'il ne sera pas la "belle-mère" du gouvernement depuis sa ville d'Anvers. "Je ne me mêle pas du boulot des autres, et on envoie quand même des gens en qui on a confiance", a-t-il relevé. Bart de Wever qui a promis de ne pas remettre le communautaire autour de la table durant la législature. "Je suis un homme de parole", a-t-il ajouté.

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