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Bpost est entre de bonnes mains avec Ray Stewart

(Belga) La ministre fédérale des Entreprises publiques Petra De Sutter (Groen) a salué mardi soir le travail effectué par François Cornelis, qui vient de démissionner de la présidence du conseil d'administration de bpost. Selon elle, l'entreprise est entre de bonnes mains avec Ray Stewart, en attendant la désignation rapide d'un nouveau président.

François Cornelis a démissionné de son rôle d'administrateur indépendant de bpost avec effet au 31 mars 2021, a annoncé un communiqué de l'entreprise publique diffusé mardi après la clôture de la Bourse. Il est remplacé par l'administrateur indépendant, Ray Stewart, pour une période intérimaire, jusqu'à la nomination d'un nouveau président par le conseil d'administration. La prochaine assemblée générale ordinaire des actionnaires se tiendra le 12 mai 2021. "Je tiens à remercier expressément François Cornelis pour ses années d'engagement auprès de bpost", réagit Petra De Sutter, rappelant sa présence au sein de l'entreprise ces huit dernières années, dont trois à la présidence du conseil d'administration. "Il a conduit l'entreprise confrontée à nombreux défis importants. Pensez à l'acquisition de Radial aux États-Unis, à la baisse du volume de lettres et à la croissance de l e-commerce. Je souhaite beaucoup de succès à François Cornelis dans tous ses projets d'avenir." "Bpost et son conseil d'administration sont entre de bonnes mains avec Ray Stewart, ancien directeur financier de Proximus, qui prendra temporairement la présidence. Le prochain conseil d'administration prendra les mesures nécessaires pour nommer rapidement un nouveau président", a ajouté la ministre. Le départ anticipé de François Cornelis, dont le mandat courait jusqu'en 2023, était dans l'air depuis l'éclatement de l'affaire de l'ex-CEO Jean-Paul Van Avermaet. Ce dernier est concerné par une enquête de l'Autorité belge de la concurrence, qui suspecte une entente illégale sur les prix entre différentes sociétés de sécurité et de gardiennage dont G4S (avec Securitas et Seris), qu'il dirigeait auparavant. M. Van Avermaet a été licencié mi-mars, avec effet immédiat, sous la pression du gouvernement fédéral. bpost a, en parallèle, annoncé des résultats financiers décevants, qui ont fait chuter les actions. La conjonction de ces différents éléments a conduit à un effet domino. La balle est dans le camp du PS pour trouver le remplaçant de François Cornelis, conformément à l'accord intervenu le mois dernier au sein de la coalition Vivaldi sur la répartition des mandats politiques. "L'implication du PS a déjà coûté des milliards à bpost, à commencer par le combat de Magnette contre (l'ex-CEO) Johnny Thijs", a commenté depuis les bancs de l'opposition le député Michael Freilich (N-VA), dans une réaction envoyée à Belga. "Je ne peux qu'espérer que l'Open Vld (le parti du Premier ministre, ndlr) ne laissera pas cela se reproduire et que l'on enverra des personnes compétentes ayant une bonne expérience." (Belga)

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