Accueil Actu

Carlo Di Antonio dénonce l'action de la FGTB: "Une nouvelle entrave pénalisant, à des fins politiques, des milliers d'usagers"

"Le contrat de gestion de l'Opérateur de Transport de Wallonie (OTW) (le groupe qui chapeaute les TEC au sud du pays) doit être respecté et le service minimum assuré, même par la FGTB", a affirmé sur Twitter le ministre-président wallon Willy Borsus selon qui son gouvernement "prendra ses responsabilités dès ce jeudi".

En adoptant, fin janvier, le nouveau contrat de gestion de l'OTW, le gouvernement régional avait explicitement prévu qu'en "cas de mouvements sociaux, l’OTW doit s’engager à mener les négociations nécessaires pour que seule une délégation réduite de membres du personnel puisse prendre part aux manifestations ou grèves intersectorielles, pourvu que l’offre soit assurée".

"Qu'en cas de mouvement ou de manifestation entraînant l'interruption de service, l'OTW alloue prioritairement le personnel disponible de manière à assurer la continuité du service public sur un maximum de lignes essentielles selon une priorisation préétablie", précise encore un communiqué du ministre wallon des Transports, Carlo Di Antonio.


De fortes perturbations

Or, malgré l'engagement du gouvernement en faveur d'un service minimum garanti, la circulation des bus TEC est fortement perturbée ce mardi en raison de la journée d'action organisée dans tout le pays par la FGTB. C'est particulièrement le cas dans la région de Charleroi où seuls 4% des bus du dépôt Genson circulaient peu avant 11h00 et à Liège où 80% des services ne sont pas assurés.

La situation est moins chaotique dans le Brabant wallon (68% des parcours y sont effectués) et dans la zone Namur-Luxembourg où le site des TEC ne fait état que de "quelques perturbations".


Carlo Di Antonio embraye

Face à cette situation, le ministre régional des Transports a de son côté assuré, sur Twitter, qu'il proposera "au gouvernement wallon de notifier au groupe TEC le non respect d'une des dispositions du nouveau contrat de service public".

Carlo Di Antonio déplore "une nouvelle entrave au service public de transports, pénalisant, à des fins strictement politiques et à quelques jours des élections, des milliers d’usagers".

"L’accord n’est simplement pas respecté par le syndicat socialiste. Je souhaite que le Gouvernement wallon se penche sur les mesures à prendre", a encore réagi Carlo Di Antonio dans un communiqué.

À lire aussi

Sélectionné pour vous