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Charles Michel annonce qu'il va "personnellement" examiner le projet sur les visites domiciliaires

Le projet de loi sur les visites domiciliaires, qui permettrait des interpellations au domicile de personnes qui hébergent des personnes sans papier, a été débattu ce jeudi à la Chambre. L'opposition et certains députés de la majorité contestent le texte. Interpellé, le Premier ministre calme le jeu, et annonce qu'il mènera des consultations. Le point avec Nathanaël Pauly et Xavier Gérard.

Le sujet continue de déchaîner les passions. Face au Premier ministre ce jeudi après-midi, les partis d’opposition tour à tour formulent la même exigence: que le texte de loi sur les visites domiciliaires soit retiré.

"Je vous demande une chose: pas de réforme cosmétique de ce projet de loi. Un travail au fond", s'est exprimé Olivier Maingain, député fédéral et président de DéFI (ex-FDF). "Ce n'est pas de faire baisser la pression qu'il doit être question, mais de retirer ce texte", a exigé Emir Kir, député socialiste. "Ce projet de loi n'est pas amendable. La question est simple: allez-vous donc l'enterrer?", a lancé Benoît Hellings, député Ecolo.


Des critiques au sein même du MR

Ce projet de loi, qui prévoit donc d’autoriser les visites aux domiciles de particuliers pour interpeller des personnes en séjour illégal, est critiqué de toutes parts, y compris au sein même du Mouvement réformateur. Certains mandataires libéraux demandent que le texte soit modifié.

Dans sa réponse, Charles Michel temporise. Le premier ministre souhaite mener des consultations discrètes. "Compte tenu des critiques, compte tenu de l'émotion, compte tenu d'un certain nombre de doutes sur les interprétations qu'il fallait donner au texte, il m'a semblé utile de prendre un peu de temps pour personnellement être à l'écoute active d'un certain nombre de messages, de commentaires, qui sont exprimés. J'en tirerai les conclusions", a répondu Charles Michel.


En clair: le Premier ministre temporise

Un discours qui soulève des questions: le Premier ministre fait-il marche arrière? Le gouvernement serait-il allé trop vite avec ce projet de loi? "Non. Il faut savoir que le texte a été déposé par le gouvernement très récemment. Au sein du Parlement, nous avons souhaité avoir des auditions. Ces auditions se sont tenues mardi, et il y a lieu d'en tenir compte, d'y apporter des réponses claires, et de pouvoir ainsi sereinement pouvoir poursuivre l'examen de ce dossier", indique David Clarinval, chef de groupe MR à la Chambre.

L’examen de ce projet de loi est actuellement suspendu, le temps pour le Premier ministre d’écouter les critiques et remarques... et de faire retomber la pression.e sujet continue de déchaîner les passions. Face au Premier ministre ce jeudi après-midi, les partis d’opposition tour à tour formulent la même exigence: que le texte de loi sur les visites domiciliaires soit retiré.

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