Accueil Actu

Cieltje van Achter: "Le rôle du CPAS est de ne pas laisser les femmes à la maison, les obliger à s’épanouir dans notre société"

Notre journaliste Marie Thibaut de Maisières a interrogé douze femmes, candidates aux élections du 14 octobre, sur la place de la femme au sein de leur commune. Cette série appelée "La tirette" se poursuit aujourd'hui avec Cieltje van Achter, tête de liste N-VA à Schaerbeek et vice-présidente de la N-VA.


Est-ce que les femmes font de la politique autrement ?

Pour moi il est important d’avoir beaucoup de femmes dans la politique et dans des postes-clés. C’est clair. Il faut des hommes et des femmes. Chaque personne a son caractère et fait de la politique de sa manière. La tirette n’est pas toujours avantageuse pour les femmes, par exemple, à Schaerbeek, j’avais d’abord trouvé plus de femmes motivées qui voulaient vraiment si mettre mais je n’avais pas assez d’hommes. Je ne pouvais pas garder toutes les femmes que j’avais trouvées.


Qu’est ce qui dans votre programme est inspiré de votre expérience de femme ?

Je ne m’enferme pas dans des sujets typiquement pour les femmes. Je trouve que les femmes et les hommes doivent se préoccuper de tous les sujets mais l’égalité des chances hommes-femmes est un sujet qui me tient fort à cœur. On a avancé beaucoup dans cette question et on doit veiller à ce que nos acquis ne soient pas perdus.


Qu’entendez-vous par "ne pas perdre ses acquis" ?

Par exemple, à Schaerbeek, il y a encore trop de femmes qui ne peuvent pas saisir leur chance. Pour moi c’est important que chaque mère, chaque femme, apprenne le français ou le néerlandais, puisse participer à la société, puisse trouver un travail. Et là, il y a beaucoup à faire et c’est l’une de mes préoccupation : que les femmes soient accompagnées à s’engager, d’être citoyenne, d’apprendre la langue, de pouvoir suivre les enfants à l’école. C’est le rôle du CPAS : ne pas laisser les femmes à la maison, les obliger à participer et à s’épanouir dans notre société.


Parfois on a l’impression que les partis indépendantistes proches de la droite dure sont plus machistes, avez vous ce sentiment ?

Je me sens très à l’aise à la N-VA. On a des femmes très motivées à qui on donne toutes les chances.

À lire aussi

Sélectionné pour vous