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Pierre-Yves Dermagne, vice-Premier ministre et ministre de l'Economie et du Travail, était l'invité de Fabrice Grosfilley ce vendredi matin sur Bel RTL.
Il a donné plus de détails sur une mesure importante qui devrait être annoncée à l'issue du comité de concertation prévu ce vendredi après-midi (voici les points qui seront abordés), et qui va décider à quoi ressemblera notre vie sociale dans les prochaines semaines, maintenant que le pic de la seconde vague est dépassé.
Ce point, c'est la réouverture des commerces non-essentiels. "Je ne sais pas si elle aura lieu la semaine prochaine, mais ça figure à l'ordre du jour du comité de concertation", a-t-il prudemment annoncé, car rien n'est encore décidé, et qu'il n'y a pas si longtemps, personne n'osait y penser.
Mais Pierre-Yves Dermagne a l'air confiant. "Car les experts nous ont dit que la réouverture des commerces n'était pas un vecteur de propagation du virus, pour autant qu'elle soit bien encadrée. C'est à quoi nous travaillons depuis lundi, avec les représentants des commerçants et des travailleurs, avec les experts, pour mettre en place des protocoles stricts", a-t-il expliqué. "C'est vraiment notre volonté, c'est important pour l'avenir et la survie de nos commerçants".
Comment éviter les regroupements à la caisse, ce qui est la crainte des épidémiologistes ?
"Dans les magasins, les règles à mettre en place, on les connait déjà: un nombre de clients limité par mètre carré, le fait de faire ses courses seul, ou de ne pas rester plus de 30 minutes dans un magasin. La difficulté se situe dans les rues commerçantes, on devra encadrer cela avec les Villes et communes, avec des services de sécurité, un peu comme on l'a fait à l'entrée des marchés".
Donc un portail aux entrées pour limiter le nombre de personnes, "c'est le type de dispositif qui sera soumis à l'approbation du comité".
Quant à l'idée d'un fonctionnement sur rendez-vous uniquement, il est mis de côté. "C'était possible pour certains types de commerce, mais pour d'autres c'était difficile. Ça ne correspond pas à l'activité commerçante. Donc on s'oriente vers une limitation du nombre de clients par mètre carré", a répété le vice-Premier socialiste soit 1 par 10 m2.
Et Noël ?
Pierre-Yves Dermagne a confirmé que l’élargissement de la bulle sociale n’était pas vraiment à l’ordre du jour du comité de concertation. "Les experts nous disent que les repas familiaux et les rassemblements d'amis sont des vecteurs de propagation du virus". Il a cependant évoqué la possibilité de l’élargir le couvre-feu en Wallonie à l’occasion de la fête de Noël :