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Comment choisissez-vous pour qui vous allez voter? Wallons et Bruxellois nous répondent

Les francophones s’intéressent-ils à la gestion et la vie politique de leur ville ou de leur commune ? Quelles raisons motivent leur choix de vote ? Et que pensent-ils de l’obligation de voter ? Frédéric Delfosse et François-Xavier Van Leeuw développent les résultats d’un sondage dans le RTL INFO 19H.

Chaque jour en Wallonie et à Bruxelles, ils sont des dizaines sur les marchés, et tous les commerçants vous le diront: "Avec tout ce qui se passe au niveau politique ici en Belgique, on préfère éviter la discussion", dit par exemple l’un d’entre eux. Eviter de se positionner, et même s’ils le pouvaient, certains francophones préféreraient ne pas voter. "Que ceux qui veulent voter, votent", commente un passant.


Voteriez-vous si ce n'était pas obligatoire?

Tout le monde a son avis mais parmi les 12.000 personnes interrogées, plus d’un Wallon et d’un Bruxellois sur quatre ne voterait pas s’il le pouvait lors du prochain scrutin communal. La tendance est plus marquée encore dans la région de Charleroi.


Pourtant, les citoyens s’intéressent de près à la vie de leur commune. "Si on aime notre ville, on aime ce qu’ils font", commente une dame.
Quelles sont alors les raisons qui motivent les habitants à faire leur choix ? Notre journaliste a baladé son micro sur un marché de Hannut, en province de Liège. "Les valeurs de la personne surtout, pas nécessairement le parti", dit cette même dame. "L’être humain, c’est ça le plus important, les rapports entre les gens, c’est ça le plus important, et malheureusement ça se perd un peu, mais ici, dans la région de Hannut, c’est encore sympathique, les gens s’aident encore", dit une femme.


Quelles sont les raisons du vote?

Les valeurs, c’est la première raison qui motive votre choix, pour plus d’un Bruxellois sur deux, et près de la moitié des Wallons.


Ce sont les valeurs, et puis la personne. "Moi j’ai vu notre nouveau bourgmestre à Bruxelles, très sympa, et ce n’était pas pour les élections, par pour une propagande, il était juste là, il est venu me serrer la main, et je l’ai reconnu, monsieur Close, très bonne impression, première impression magnifique", commente un vendeur sur un marché bruxellois.


La personne compte

La personne, c’est la motivation retenue pour près d’un Bruxellois sur quatre, et près d’un tiers des Wallons.



Le choix du citoyen pour les élections communales, selon notre expert, est indéniablement lié à la position du bourgmestre et de son équipe. "Le programme est porté par une personne, et c’est cette personne qui est plébiscitée, avec ses projets, ses valeurs, et sa personnalité aussi, son contact direct avec les citoyens, son accessibilité, et aussi sa cohérence", dit Christian Behrendt, professeur de droit constitutionnel à l’université de Liège.

Cohérence et respect des promesses, y compris les engagements très personnels : un francophone sur dix avoue choisir le parti qui défend d’abord les intérêts de son entourage.

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