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Contrôle budgétaire: "Uber, Airbnb,... Les gens travaillaient en dehors de toute législation, ce ne sera plus le cas"

Alexander De Croo, vice-premier, ministre de la Coopération au développement et des Télécommunications (Open VLD) était ce matin l'invité politique de la rédaction de Bel RTL. Il répondait aux questions de Martin Buxant.

"Aujourd'hui, les gens qui travaillent dans des systèmes comme Uber, Airbnb, fiscalement c'était un peu la zone grise. Normalement, c'est imposé à 33% et il faut remplir une fiche pour chaque prestation. Pratiquement personne ne le fait aujourd'hui. C'est vraiment la zone grise. En général, les gens travaillent en dehors de toute législation. Tout le monde était demandeur d'avoir un cadre simple, qui explique comment il faut se mettre en ordre. Mais il fallait aussi un prélèvement à la source. Ce qu'on va faire, c'est demander à toutes ces plates-formes, pour chaque transaction de faire un prélèvement à la source. Quand vous restez en dessous d'un certain seuil. Vous serez taxés à un niveau assez bas. Quand vous dépasserez un certain seuil, là vous serez considérés comme un professionnel. Vous serez traîtés comme les autres professionnels. Mais ceux qui le feront de manière occasionnelle, il ne faut pas de numéro d'entreprise. On donnera donc de l'oxygène à ceux qui feront cela de manière occasionnelle."

Cela concerne combien de personnes?

"Pour l'instant, on ne sait pas très bien. Mais avec ce système, la Belgique sera le deuxième pays européen à avoir une législation, un cadre spécifique pour donner de l'oxygène à un secteur qui pousse très fort à l'entreprenariat."

L'économie collaborative au centre de cet exercice budgétaire

Le contrôle budgétaire est basé sur l'amélioration du solde structurel de 0,6%, conformément aux engagements vis-à-vis de l'Europe, et de nouvelles réformes structurelles, singulièrement en matière d'emploi et pour l'économie collaborative (Uber, Airbnb), de lutte contre la fraude et de pensions. En favorisant l'emploi, ces réformes doivent amener à une amélioration de la situation budgétaire dans les prochaines années. Les négociateurs ont en effet maintenu l'hypothèse d'un retour à l'équilibre en 2018.

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