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Coronavirus - Malgré son redémarrage, le secteur événementiel demande à prolonger les mesures de soutien

(Belga) Par la voix de l'Event Confederation, le secteur événementiel appelle à son tour mercredi les différents gouvernements du pays à continuer à le soutenir, malgré le redémarrage de cet automne.

Depuis le 1er septembre, le secteur événementiel a pu redémarrer, en utilisant souvent le Covid Safe Ticket. Ce qui constitue un soulagement après 18 mois de fermeture obligatoire, selon la confédération. Mais cette reprise d'activités devra être davantage soutenue par un certain nombre de mesures économiques, estime-t-elle. De nombreuses entreprises événementielles ne seront en effet pas encore économiquement rentables pendant plusieurs mois en raison de leur caractère saisonnier, à l'image des festivals, dont certains ont dû être annulés pour la 2e année consécutive. La structure pyramidale du secteur événementiel constitue une véritable chaîne de valeur de fournisseurs qui contribuent, par leur expertise, à la réussite de l'événement. Il est donc nécessaire de protéger cette chaîne et de prolonger un certain nombre de mesures économiques existantes pour le secteur au sens large au moins jusqu'à la fin de l'année, estime l'Event Confederation. "Certaines entreprises reprennent progressivement le travail, en partie grâce au Covid Safe Ticket, mais chaque évènement prend plusieurs semaines voire mois à s'organiser, ce qui signifie que de nombreux fournisseurs seront encore au chômage d'ici la fin de l'année. Ils continueront donc à avoir besoin d'aides", soutient Vinciane Morel, présidente de l'organisation sectorielle. La crise est également loin d'être terminée pour Jan Van Esbroeck, PDG du Groupe Sportpaleis. Une interruption du système de chômage temporaire, une "bouée de sauvetage" pour une grande partie du secteur, est une menace énorme pour de nombreuses organisations, affirme Jan Van Esbroeck, le patron du groupe de salles de concert Sportpaleis.  La proposition de basculer vers le système de chômage économique est inutile, poursuit-il, car celui-ci s'adresse principalement aux entreprises traditionnelles en situation de chômage structurel. Pour pouvoir profiter de ce chômage économique à partir du 1er octobre, il faut en effet remplir toutes les formalités de candidature avant le 9 septembre, illustre Jan Van Esbroeck. "Trois semaines à l'avance, c'est une éternité dans l'événementiel. La rigidité du système de chômage économique est inconciliable avec notre modèle de travail." (Belga)

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