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De Wever ne plaisante plus: "Les socialistes, je préférerais ne jamais les revoir"

Le président de la N-VA s'est félicité mardi soir de l'éviction des socialistes qu'il a réussie à Anvers, en Flandre et au gouvernement fédéral.

"Je suis un peu l'un des architectes de la suédoise. J'ai mis les socialistes dehors à Anvers, après 90 ans de pouvoir. On les a mis dehors au niveau flamand après 20 ans et on le fait maintenant au niveau fédéral après 25 ans. Les socialistes sont dans l'opposition, finalement. Moi, je préférerais ne jamais les revoir", a-t-il déclaré à nos confrères de la RTBF.     

L'absence de volet institutionnel ou communautaire dans l'accord de gouvernement ne dérange par le leader des nationalistes flamands. A ses yeux, l'absence des socialistes de la majorité constitue déjà une réforme.     

"Le communautaire n'a jamais été un but en soi. C'est un instrument pour aboutir à une gestion pour laquelle les gens ont voté. Et la suédoise va livrer exactement ça".     

M. De Wever a également assuré qu'il garantirait au gouvernement la "stabilité politique" dont il a besoin.     

L'accession d'un francophone au n° 16 de la rue de la Loi ne dérange pas le président de la N-VA. L'important, d'après lui, c'est le contenu de l'accord, et celui-ci est "bon". Lui-même, alors qu'il dirige le premier parti de Belgique, n'a pas revendiqué cette fonction. C'était, a-t-il affirmé, l'une des conditions de l'"accord de base" qui a mené à l'avènement de la nouvelle coalition.     

Sur Twitter, le bourgmestre de la Ville Bruxelles, Yvan Mayeur (PS), a fustigé la "cohérence MR/N-VA". "C'est la haine des socialistes et la haine du modèle social belge qui soude le gouvernement des droites", a-t-il souligné.

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