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Départ de la septième édition du Gordelfestival depuis Dilbeek

(Belga) La septième édition du "Gordelfestival", un évènement flamand aux accents communautaires, a été lancée dimanche matin à Dilbeek, en périphérie bruxelloise. Les organisateurs espèrent un taux de participation aussi important que l'année dernière où 28.000 personnes avaient pris part aux festivités.

Organisé par l'asbl De Rand, avec comme partenaire sportif Flanders Classics, le Gordelfestival, qui a pris le relais du "Gordel" en 2013 -dans la foulée de la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde- se veut "familial, mais aussi axé sur le sport et la culture", sachant que le vélo reste au centre de l'événement. Les premiers cyclistes se sont élancés à 8h, depuis Dilbeek, pour le "Gordelklassieker", cette boucle de 100 km à parcourir en peloton, accompagnés sur un parcours sécurisé par la police. L'arrivée est programmée entre 11h45 et 13h45 sur l'Arconatistraat à Dilbeek. La première édition du "Gordel" ("ceinture" en français) remonte à 1981. Cette année-là, un groupe d'activistes avait décidé de faire le tour de la capitale en pédalant, pour souligner le caractère "flamand" de sa périphérie, où les facilités linguistiques accordées aux habitants francophones de certaines communes ne plaisent pas à tout le monde. Pour le ministre flamand de la périphérie bruxelloise (N-VA) Ben Weyts, cet événement est une bonne occasion pour insister sur le "caractère flamand et vert de la périphérie", a-t-il déclaré dimanche à Dilbeek. Le ministre a pointé spécifiquement le phénomène qu'il appelle l'éviction ou le refoulement social, c'est-à-dire la progression des francophones dans les dix-neuf communes de la "Vlaamse Rand" (périphérie flamande) ces dernières années: "protéger le caractère flamand de la région, c'est une tâche sans fin. Je demande au nouveau gouvernement de prendre des mesures supplémentaires...", a-t-il ajouté avant de chevaucher son vélo. (Belga)

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