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Des policiers dénoncent: "Des bagagistes de l’aéroport de Bruxelles auraient acclamé les attentats de Paris"

Vincent Gilles, le président du SLFP Police, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Au micro de Martin Buxant, il revient sur le témoignage de collègues policiers qui disent avoir vu des membres du personnel de l’aéroport de Bruxelles acclamer les attentats de Paris.

Martin Buxant: Dans leur lettre ouverte, les policiers expliquent que de nombreuses personnes travaillant à l’aéroport sont connus pour des faits criminels graves. Ça veut dire quoi ça?

Vincent Gilles: Ca nous était revenu aussi mais bon comme nous n’avions pas les éléments de preuves, nous ne pouvions pas mettre ça sur la table. D’autant que ce n’est pas vraiment un champ de négociation pour nous. Il apparait qu’il y a eu une politique de recrutement discriminatoire et que une certaine catégorie de la population était visée par ce recrutement plus favorable. Ce qui fait que dans le personnel bagagiste, apparemment, il y a pas mal de personnes qui, lors par exemple des faits de Paris, ont acclamé ces faits. Ce sont des collègues témoins qui nous l’ont dit.

M.B.: C’est grave ce que vous dites. Ça veut dire qu’on a acclamé les attentats de Paris, parmi le personnel de Zaventem, Brussels Airport.


V.G.: C’est ce qui nous est revenu et les collègues ici le confirment dans le courrier.

M.B.: Donc on joue avec la sécurité des gens, là?


V.G.: C’est indubitablement une réalité oui et nous considérons que Brussels Airport Company a une lourde responsabilité dans cette matière-là.

M.B.: Qui ne prend pas ces responsabilités à ce niveau-là ? C’est la direction de l’aéroport?


V.G.: C’est un alambic, c’est un mélange extrêmement dangereux de personnes qui disent: "Ce n’est pas ma responsabilité, c’est celle d’autrui". Brussels Airport Company qui est une société privée mais soutenue largement par le pouvoir public dit: "Tant que les deux ministres de tutelle, à savoir madame Galant et monsieur Jambon, ne nous donnent pas de directives, nous on n'investit pas". Logique économique, et de l’autre côté, côté policier, on nous dit: "On manque de moyens, on nous donne aucun moyen, on les demande mais on ne les reçoit pas ". Etc.

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