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Di Rupo a "envie de hurler" par rapport à Publifin

"Oui, j'ai envie de hurler, mais je suis président du parti socialiste, et je me dois de travailler dans la sérénité et de respecter les procédures", a-t-il déclaré à BEL RTL jeudi matin.

Le président du PS, Elio Di Rupo, était l'invité de BEL RTL ce jeudi matin. Il a évoqué forcément l'affaire Publifin, qui secoue les socialistes depuis plusieurs semaines.

"Je pense que la commission d'enquête fait son travail, et je lui souhaite de pouvoir déterminer qui a fait quoi, pour nous aider à prendre les bonnes décisions. Aujourd'hui, je considère que la situation créée par Publifin est grave, et le Parti Socialiste subit le plus les effets. J'ai rencontré beaucoup de militants, de personnes écœurés par la situation. Je les comprends, et je crois qu'on doit prendre des mesures".

Elio Di Rupo a répété les propos qu'il a tenu dans la presse ce matin, des propos symbolisant davantage son ressenti par rapport à la situation.

"Oui, j'ai envie de hurler, mais je suis président du parti socialiste, et je me dois de travailler dans la sérénité et de respecter les procédures. Je suis un être humain, je réagis comme mes militants, comme la population, mais je ne peux pas me laisser aller, je dois garder mes nerfs".

Elio Di Rupo rappelle ensuite qu'après Charleroi, "on a mis de l'ordre, Paul Magnette est arrivé, Charleroi se redresse". "Mais c'est vrai qu'en politique, c'est un perpétuel recommencement. Il y a maintenant une situation à assainir du côté de Liège".

"On doit prendre les mesures qui s'imposent, mais n'oublions pas qu'il y a 2.700 personnes concernées qui travaillent chez Publifin et Nethys, et là aussi on doit garder un modèle économique qui tient la route".

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