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Didiers Reynders, candidat pour prendre la tête de la Région bruxelloise, est ouvert au débat sur la fusion des communes

Le chef de file du MR bruxellois Didier Reynders se dit "ouvert au débat sur les fusions de communes" dans la Région-Capitale, dans une interview au Soir, évoquant une idée souvent proposée par les partis flamands mais rejetée ou accueillie avec crainte par leurs homologues francophones. "Si on veut remplacer les 19 communes par 10 arrondissements, pourquoi pas", souffle-t-il.

Dans cette interview, M. Reynders n'exclut ni la N-VA ni le PS dans la perspective de la prochaine majorité régionale. Critique vis-à-vis de la gouvernance socialiste, encore plus à la Région qu'à la ville (où le MR est également aux responsabilités), Didier Reynders dit vouloir "travailler avec des gens qui ont envie de changer les choses". L'institutionnel n'est pas sa priorité et il répète qu'au fédéral la N-VA a mis de côté ce volet de son programme.

Il précise d'ailleurs: "Je suis ouvert au débat sur les fusions de communes, mais si on dit cela en début de législature, on va passer des mois ou des années à faire ça". Ce qu'il promeut, c'est la simplification. Didier Reynders relance ainsi son idée d'un quartier-général de la police bruxelloise. Il souhaite également une diminution du nombre de mandataires communaux qui passerait par la prise en charge par les conseillers communaux de la gestion des CPAS.

La question de la fusion des 19 communes bruxelloises revient régulièrement à l'avant-plan à l'instigation des partis flamands. Elle suscite généralement une fin de non-recevoir de la part des partis francophones même si au fil du temps, ceux-ci admettent la nécessité de revoir l'organisation institutionnelle bruxelloise.

Dernièrement, la coprésidente d'Ecolo Zakia Khattabi s'est lancée dans un plaidoyer régionaliste ouvrant notamment la porte à une révision "des frontières des communes".

En novembre dernier, le sp.a relançait le débat sur une ville-région, une proposition rejetée par DéFI, le cdH et le PS.

En octobre 2017, le bourgmestre faisant fonction d'Auderghem, Christophe Magdalijns (DéFI) lançait lui l'idée d'une fusion de sa commune avec celle, voisine, de Watermael-Boitsfort. Le bourgmestre de cette dernière Olivier Deleuze (Ecolo) a évacué d'emblée l'idée d'un tel scénario. Le président de DéFI Olivier Maingain y voyait une initiative personnelle et locale.        

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