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Dommage de refuser aux Bruxellois un refuge de nature plus que nécessaire

(Belga) Il est dommage que les Bruxellois se voient refuser le refuge de nature plus que nécessaire que constitue le Bois de la Cambre, mais notre objectif reste que celui-ci redevienne à terme un parc sans voitures pour tous les habitants de la capitale, a affirmé jeudi soir la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen).

Le tribunal civil de Bruxelles a rendu jeudi une ordonnance donnant raison à la commune d'Uccle dans le litige l'opposant à la Ville de Bruxelles au sujet de la fermeture du Bois de la Cambre. Dans cette ordonnance, le tribunal décide d'écarter "l'application de l'ordonnance temporaire de police [...] adoptée par la Ville de Bruxelles [...] en ce qu'elle prévoit de fermer à la circulation la boucle dit 'sud' du Bois de la Cambre". Le tribunal déclare également condamner "la Ville de Bruxelles [...] à prendre toutes les mesures qu'elle estimera appropriées pour mettre un terme à la situation d'illégalité apparente relative à la fermeture à la circulation de la boucle dit 'sud' du Bois de la Cambre [...] dans un délai maximal de trente jours calendrier à dater de la signification de la présente ordonnance, ceci sous peine d'une astreinte de 2.500 euros par jour de retard, avec un maximum de 100.000 euros [...]". "Nous pensons qu'il est vraiment dommage que les Bruxellois se voient refuser ce refuge de nature. Surtout maintenant que c'est plus que jamais nécessaire. Notre objectif reste donc que le Bois de la Cambre redevienne à terme une parc sans voiture pour tous les Bruxellois", a réagi la ministre bruxelloise de la Mobilité. Aux yeux d'Elke Van den Brandt, le jugement du juge en référé porte principalement sur la forme. Qui plus est, l'ordonnance de police de la Ville arrivait, quoi qu'il en soit, à échéance lundi. "Nous venons de recevoir le jugement. Nous respecterons bien sûr la décision du tribunal, mais nous examinerons également attentivement les motifs sur lesquels cette décision a été prise", a ajouté la ministre. Elke Van den Brandt regrette également que la décision doive être prise de cette manière. Elle a rappelé que la Ville de Bruxelles avait consulté les communes environnantes à chaque étape du processus. Cela n'a pas empêche que sa décision a été portée devant les tribunaux. Il y avait d'autres procédés possibles, a-t-elle jugé, indiquant qu'elle entendait "bien sûr poursuivre la concertation". (Belga)

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