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Dysfonctionnements au sein du service de renseignement militaire

(Belga) Des manquements sont constatés dans le fonctionnement du Service Général du Renseignement et de la Sécurité ou SGRS, selon un rapport du Comité R, l'organe de contrôle des services de renseignement et de sécurité dont De Standaard a pris connaissance jeudi. Le service de la Défense en question manque de vision, de planning et de personnel, son organisation laisse à désirer, et la collaboration n'est pas suffisante tant en interne qu'avec les autres services de renseignement. En outre, son infrastructure est vieillissante, note encore le Comité R.

Un audit a été entamé à la suite d'une lettre critique fin 2016 par les services de contrespionnage au ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA). Dans la foulée, le lieutenant-général Eddy ­Testelmans avait démissionné en tant que patron du SGRS. Il a été remplacé par le lieutenant-général Claude Van de Voorde. Le comité a évalué le travail du SGRS, qui compte 600 employés, de janvier 2017 à février 2018. Le rapport relève "une méfiance mutuelle profondément enracinée" entre les différentes directions. Le service de contrespionnage, composé avant tout de citoyens, ne collabore pas avec d'autres directions militaires, ce qui empêche le bon déroulement des tâches. Selon le Comité R, le SGRS ne coopère pas non plus assez avec les autres services de sécurité. " Une rencontre formelle entre les services de la Sureté de l'Etat et les autres services belges doit absolument être organisée au sujet de la coopération, pour que le service puisse être un partenaire de confiance et valable dans la gestion du contreterrorisme belge", exhorte dès lors le Comité R. (Belga)

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