Accueil Actu

Edito: la Belgique et l'Italie présentent de grandes ressemblances sur le plan politique

Le nouveau gouvernement italien a prêté serment ce jeudi 5 septembre. Il y a un mois, le Vice-premier ministre, le leader de l'extrême droite italienne Matteo Salvini, avait fait tomber l'exécutif pour tenter de forcer le pays à des élections anticipées. Mais finalement son ancien partenaire, le parti anti-sytème "Mouvement 5 étoiles" s'est tourné vers un autre parti pour nouer un nouvel accord de majorité, le parti démocrate, de centre gauche. Ce mois de crise présente quelques parallèles avec la situation politique que nous connaissons en Belgique.

Belgique et Italie, ces deux pays engrangent les records du monde en matière d'instabilité politique.
Nous, sur la lenteur à former les gouvernements. Les Italiens, sur la rapidité à les faire tomber. La coalition qui a prêté serment ce matin est le 66ème depuis la création de la République italienne à la fin de la guerre (1946). Soit, en moyenne, un nouveau gouvernement tous les un an et 1 mois.

La nouvelle majorité transalpine regroupe les deux plus grands partis du pays lors des dernières élections législatives. Deux partis qui avaient juré de ne jamais gouvernement ensemble avant les élections. Ce qui nous rappelle, en Belgique, la campagne électorale menée par nos deux plus grands partis à nous : la N-VA et le PS, pressés de former un gouvernement fédéral, alors qu'ils avaient promis de s'éviter devant les électeurs.

En Italie, la raison l'a emporté sur le cœur. Parce que le pays était menacé financièrement, par les marchés, les spéculateurs, et une hausse de la TVA qui risquait d'intervenir en janvier. En Belgique, la situation budgétaire est en train de fortement se dégrader. Peut-être l'étincelle nécessaire, pour forcer une majorité à prendre ses responsabilités.

À lire aussi

Sélectionné pour vous