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Elections 2019 - L'Open Vld veut un budget en équilibre lors de la prochaine législature

(Belga) Les militants de l'Open Vld ont approuvé lors d'un congrès samedi à Bruxelles le "plan de croissance bleu", c'est-à-dire le volet socio-économique des libéraux flamands pour les élections du 26 mai. Baisses d'impôts, création d'emplois et pouvoirs publics réduits mais plus efficaces sont autant de points figurant au programme de l'Open Vld, qui veut atteindre l'équilibre budgétaire au cours de la prochaine législature.

La présidente de l'Open Vld Gwendolyn Rutten et le Vice-Premier ministre Alexander De Croo avaient déjà annoncé la couleur en semaine: les libéraux flamands veulent une nouvelle baisse de l'impôt sur les personnes physiques, à hauteur de 1.000 euros net en moyenne par an. L'Open Vld plaide également pour une limitation à deux ans des allocations de chômage, après un relèvement en début de période, et pour une refonte complète du RCC (chômage avec complément d'entreprise, l'ex-prépension). Les travailleurs plus âgés devraient pouvoir exercer un nouvel emploi moins contraignant et en plus du salaire qu'il offre bénéficier d'un supplément de leur ancien employeur, selon les libéraux flamands. Ceux-ci veulent encore que les dépenses publiques repassent sous la barre des 50% du PIB et que l'équilibre budgétaire soit atteint au cours de la prochaine législature. Une proposition émise par l'une des têtes de liste, Christian Leysen (Anvers), de coupler le salaire des ministres à certains objectifs, comme l'équilibre budgétaire, n'a pas été retenue. En cas de crise économique, les finances publiques pourraient repasser dans le rouge et il ne serait pas opportun de sanctionner les ministres pour cela, a-t-on estimé. Les pouvoirs publics doivent êtres "petits, simples, efficaces et soucieux des coûts", résument les libéraux flamands. Sur suggestion de du parlementaire flamand Rik Daems, l'idée a été retenue que les fonctionnaires qui contribuent à aller dans cette direction puissent être encouragés, notamment par une prime. "Dans le secteur privé, c'est monnaie courante", souligne l'ancien ministre. (Belga)

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