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Etats généraux de la sécurité routière: La Wallonie est encore loin de ses objectifs

(Belga) À l'horizon 2030, la Wallonie entend avoir réduit de moitié le nombre de morts sur ses routes - de 200, l'objectif pour 2020, à 100 victimes annuelles - avant de tendre vers une vision zéro en 2050. Mais pour y parvenir, "il y a encore du pain sur la planche", a concédé la ministre régionale en charge de la sécurité routière, Valérie De Bue (MR), vendredi, à l'occasion du lancement de nouveaux Etats généraux.

Organisés tous les 5 ans, ces derniers auraient dû avoir lieu en 2022 mais ils ont été avancés afin notamment de 'coller' à la législature et de formuler de nouvelles recommandations. Parrainés par Bertrand Caroy, responsable du service de circulation routière de la zone boraine et figure de l'émission Enquête sur RTL-TVI, ces États généraux s'organiseront autour de 7 groupes de travail consacrés à la circulation en agglomération; aux motos, au trafic lourd, à la distraction au volant, à la conduite sous influence, aux sanctions et aux infrastructures. Les propositions que ces groupes formuleront seront ouvertes à une participation citoyenne à la mi-juin, les conclusions étant attendues, elles, pour la fin octobre. "Nous devons absolument nous remettre autour de la table pour améliorer la sécurité routière afin que la Wallonie rejoigne le peloton de tête européen et atteigne des résultats comme la Suède, le Royaume-Uni ou l'Irlande", a résumé Valérie De Bue. Dans ce cadre, "la sensibilisation est importante. Mais comment faire pour qu'elle soit percutante", s'est-elle encore interrogée. Une question que se pose également le parrain de ces nouveaux États généraux, Bertrand Caroy. "Nous devons aller vers les citoyens pour qu'ils prennent conscience que l'amélioration de la sécurité routière, ça dépend aussi d'eux", a-t-il estimé en appelant à "un changement de mentalité". "Une mesure seule, ça ne fonctionne pas", a renchéri Yvan Casteels, le directeur du département 'Analyses, statistiques et recherches' à l'Agence wallonne pour la sécurité routière. "Il faut plutôt un panel de mesures en matière d'infrastructures et de comportement", a-t-il conclu. (Belga)

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