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Formation fédérale: au CD&V et à l'Open Vld de dire si la N-VA est dans le jeu

(Belga) Le président du PS Elio Di Rupo a placé dimanche sur les épaules de l'Open Vld et du CD&V la responsabilité de déterminer si la N-VA "est dans la partie", concernant les pourparlers pour la formation d'un gouvernement fédéral.

Quelques jours après les élections de mai dernier, M. Di Rupo avait marqué ses faveurs pour un gouvernement arc-en-ciel, associant les familles socialiste, libérale et écologiste (éventuellement étendu au CD&V), à l'exclusion donc de la N-VA et d'une majorité dans le groupe linguistique néerlandophone. Mais la séquence actuellement en cours, avec les informateurs royaux Johan Vande Lanotte (sp.a) et Didier Reynders (MR), privilégie toujours l'option d'un accord entre les deux partis arrivés en tête dans leur Communauté, la N-VA et le PS. Avec le MR, l'Open Vld, le sp.a et le CD&V, six partis sont ainsi toujours autour de la table. "Si on le pouvait, l'arc-en-ciel serait une formule", a confirmé M. Di Rupo sur le plateau de L'Invité (RTL-TVi). "Mais ce sont les partis néerlandophones, le CD&V et le Vld, qui décident si oui ou non (le président de la N-VA) Bart De Wever est dans la partie, ce ne sont pas les francophones", a-t-il ajouté. Lundi dernier, M. Di Rupo, refusant toujours d'entendre parler de confédéralisme comme le réclame la N-VA, n'avait pas exclu de négocier avec ce parti, si c'est pour répondre aux exigences sociales du PS et que ce dernier ne se retrouve pas dans une "suédoise". Dans le courant de la semaine, il est apparu que les socialistes visaient l'Open Vld. En menaçant de faire exclure cette formation des six partis toujours assis autour des informateurs royaux, les socialistes pousseraient les libéraux flamands à envisager plus sérieusement la possibilité d'un gouvernement sans la N-VA. Ce jeu d'influence se déroule alors que la N-VA, le CD&V et l'Open Vld négocient dans la douleur la formation d'un gouvernement flamand. (Belga)

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