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Grand Baromètre: Wallons et Bruxellois recalent le gouvernement Michel… mais aussi les gouvernements Magnette, Demotte et Vervoort!

Le Grand Baromètre RTL Ipsos Le Soir a pris le pouls de la population belge entre le 17 et le 24 avril. Les Wallons et les Bruxellois se sont montrés sévères avec leurs gouvernements après 9 mois de pouvoir. Aucun n’atteint la moyenne de 5/10 auprès des francophones sondés, alors que les Flamands, eux, sont satisfaits.

Si c’est le gouvernement fédéral de droite de Charles Michel qui est le moins bien coté (4,5/10 pour les Bruxellois et 4,2/10 pour les Wallons), les gouvernements régionaux, pourtant de gauche, sont presqu’aussi critiqués. Les Bruxellois n’accordent que 4,7/10 au gouvernement bruxellois de Rudy Vervoort et les Wallons seulement 4,4/10 au gouvernement wallon de Paul Magnette. Ensemble, ils accordent seulement 4,5/10 au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française) de Rudy Demotte.


Charles Michel le moins populaire côté wallon

Mêmes chiffres, mais en pire, pour le Premier ministre et les ministres-présidents précités. Charles Michel n’obtient qu’un 4,3/10 des Bruxellois et un 3,9/10 des Wallons ! Des Bruxellois qui donnent un 4,5/10 à Vervoort, là où Magnette ne reçoit qu’un 4,4/10 des Wallons. Même côte pour Demotte : 4,4/10.


Par contre, les Flamands l'adorent

Finalement, seuls les Flamands sont contents de leurs gouvernements. 5,2/10 pour le gouvernement fédéral, 5,3/10 pour le gouvernement flamand, et même un 5,7/10 pour Charles Michel, qui bat donc le N-VA Geert Bourgeois, ministre-président flamand, chez nos amis du nord: 5,1%.

Globalement, pour les cotes du gouvernement fédéral et du Premier ministre, on remarque un léger recul par rapport à notre sondage de janvier.


Concernant l'action du gouvernement Michel:

Le Belge estime en majorité (58%) que le gouvernement Michel a fait baisser son pouvoir d’achat. Une cote qui grimpe jusqu’à 3 Wallons sur 5. Environ un tiers des Belges pensent que ce gouvernement n’a rien changé en terme de pouvoir d’achat.

Enfin, les Belges (68%) ne croient pas à la promesse d’une réforme fiscale (le fameux tax-shift) du gouvernement Michel, pourtant promise pour l’été, pour faire baisser la pression fiscale sur les revenus du travail.

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