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Il y a 100 ans, un grand homme politique wallon plaidait pour la séparation de la Belgique: "Il y a des Wallons et des Flamands. Il n'y a pas de Belges"

Le 15 août 1912, l'homme politique wallon Jules Destrée a écrit dans la "Revue de Belgique" une lettre au roi Albert Ier. La lettre, dont le titre est "Lettre au roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre", plaidait pour une scission administrative de la Belgique.

Le 15 août 1912, l'homme politique wallon Jules Destrée écrit dans la "Revue de Belgique" une lettre au roi Albert Ier dont le titre est "Lettre au roi sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre". Pour la lire en entier, cliquez ici.

Le parlementaire socialiste, ministre des Arts et des Sciences de 1919 à 1921, y affirme que la Belgique est composée de deux entités distinctes totalement différentes.

Un sentiment national belge n'est pas possible, selon Jules Destrée. Sa phrase "Il y a en Belgique des Wallons et des Flamands. Il n'y a pas de Belges" est restée dans l'Histoire.

L'homme politique craignait que la Flandre, plus densément peuplée, allait irrémédiablement dominer le pays et submerger l'identité wallonne.

Le Roi était d'accord

Un an auparavant, il avait déjà déclaré: "Nous sommes des vaincus et des vaincus gouvernés contre notre mentalité". Le parlementaire socialiste plaidait dès lors pour une scission administrative, tout en s'investissant tout au long de sa vie pour la cause wallonne.

Le souverain avait déclaré à son secrétaire privé être d'accord avec la lettre de Jules Destrée, mais qu'une scission comportait de nombreux désavantages et dangers.

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